Ce vendredi 13 août, une conférence de presse s’est tenue à Co.Lab Innovation Abidjan 2 Plateaux avec pour thème : ‘’ les défis des études à l’étranger et comment optimiser son parcours’’. Cette conférence a été animée par Vanessa Kodia, Wulfran Azagoh et Hillary Kaunan, dans le but d’informer sur la réalité des études à l’étranger.
Étudier à l’étranger constitue une expérience personnelle majeure et un véritable atout sur un CV. Certaines formations imposent une expatriation académique ou un stage à l’international pour valider le diplôme. Vous pouvez aussi choisir une immersion à l’international indépendamment de vos études.
Pour Vanessa Kodia étudiante à l’étranger, en Bachelor sciences politiques option études Africaines Ottawa (Canada), cette initiative a été mise en place dans le but d’informer tous les jeunes, nouveaux bacheliers et les parents sur les réalités des défis à l’étranger et comment maximiser et comment optimiser son parcours lorsqu’on part étudier à l’étranger.
La conférencière du jour a exposé les défis lorsqu’on part étudier à l’étranger en autres, la barrière de la langue, au niveau social l’intégration, le passage d’un système à un autre, c’est-à-dire le pont qui se trouve entre la Côte d’Ivoire et le système canadien sont deux systèmes différents qui sont de grands défis pour un étudiant à l’étranger. À cela, s’ajoute la sociabilisation des étudiants avec les autres communautés.Selon Vanessa Kodia « La première des choses c’est de choisir sa filière avant son pays. Cela est très important. Si vous voulez aller étudier au Canada, c’est de choisir sa filière. Après, le pays qui est le mieux adapté offre les meilleures universités par rapport à la filière qu’on veut étudier», a–t-elle indiqué.
Aussi, elle exhorte les personnes désireuses d’étudier à l’étranger, pour maximiser leurs chances, de pouvoir s’intégrer à la vie associative et participer aux activités. Vanessa Kodia a précisé que ce sont des canaux qui permettent de se sociabiliser, de s’ouvrir à d’autres personnes et de faire des rencontres.
Toujours dans la même veine la conférencière a soulevé l’épineuse question du racisme considéré comme un tabou, mais qui est une réalité en étant là-bas. « Vous pouvez être confronté à des situations de racismes, ce sont des réalités qui existent. Si vous n’êtes pas préparé mentalement cela impactera négativement votre parcours scolaire. Aussi, les universités nord-américaines se basent sur les notes Alpha numériques, les A+ B+ D+, pour valider son année, il faut valider D+ juste la moyenne. Par contre, pour celui qui veut faire un Master après sa Licence ou son Bachelor, il faut avoir un B+ ou A+ pour espérer faire un cycle supérieur. C’est rare de voir un étudiant noir en train de faire un cycle supérieur, c’est seulement que des étudiants blancs qui sont sélectionnés. Pourquoi, parce que les étudiants noirs auparavant n’ont pas été préparés à ça, ils se sont contentés de la moyenne. Il faut faire un sacrifice, l’argent et le petit boulot au détriment des études. Il faut maximiser ses chances. En somme, il faut planifier son voyage afin d’éviter de mauvaise surprise. Et développer les Soft-Kills, ce sont des habiletés acquérir en dehors de ses études, dans la vie associative », a conseillé Vanessa Kodia, activiste et également Vice-présidente de l’Association des étudiants de l’Université d’Ottawa(Canada).