La salle de conférences du pôle régional de formation et de développement des entreprises de Bouaké du Cci-CI (Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire) a abrité, du 2 au 4 décembre, un atelier de consolidation des données régionales sur le système éducatif et l’alphabétisation, dans le cadre des États généraux de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (Egena).
Saisissant cette occasion, Jean Claude Kouassi, ministre-gouverneur du district autonome de la Vallée du Bandama, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a donné sa vision de ce que devra être l’école ivoirienne dans les années à venir. Pour lui, la tenue de ce dialogue sur l’école ivoirienne qui se poursuit avec les consultations dans les districts doit aboutir de façon consensuelle à un diagnostic exact, à des engagements partagés et à des reformes innovantes qui permettent de sortir définitivement de la crise, le système éducatif en Côte d’Ivoire.
C’est ainsi qu’il a souhaité que les présentes consultations par district s’inscrivent dans la dynamique qui est de construire, ensemble, un pacte social durable et inclusif en faveur d’une école ivoirienne qui fait la promotion de l’excellence, du civisme, des valeurs de la République et de l’Ivoirien nouveau. « Cela suppose que nous donnions un contenu révisé aux notions de savoir et de savoir-être et que nous mettions un accent tout particulier sur le savoir-être », a-t-il dit.
C’est en cela qu’il estime que la maîtrise de la digitalisation et de l’intelligence relationnelle s’affiche comme une nouvelle clé de réussite. A l’en croire, les communes, les régions et districts autonomes ont un important rôle à jouer aux côtés de l’État. « Pour ce faire, ils doivent créer dans nos villes et nos écoles, un cadre qui favorise la maîtrise de la digitalisation par nos apprenants et même par nos populations », a recommandé le ministre-gouverneur.
Tout en insistant sur le fait que tous les programmes nouveaux d’alphabétisation et de formation doivent nécessairement intégrer les outils de la digitalisation. Jean-Claude Kouassi a, en outre, souhaité qu’un accent particulier soit mis sur la création, dans chaque district autonome et, pourquoi pas, dans chaque région, d’écoles d’excellence.
Pour ce qui est de l’atelier dont l’objectif est de consolider et d’enrichir les données issues des consultations régionales, les participants issus du corps préfectoral et des conseils régionaux de Gbêkê et du Hambol, du district autonome et de l’Éducation nationale ont mené la réflexion sur sept thématiques.
Source : fratmat
