La phénomène en recrudescence du travail des enfants dans les zones aurifères comme celle du Lôh-Djiboua a été sérieusement discuté au cours des assises régionales des états généraux de l’Éducation.
Les participants ont demandé que des décisions soient prises au niveau national pour extraire les enfants de ce trafic illégal et dangereux qui détournent de nombreux enfants de l’École.
Traoré Inza a expliqué que ce phénomène cause de graves torts à la scolarité d’un nombre de plus en plus important d’élèves qui préfèrent aller travailler dans les mines clandestines afin d’avoir un d’argent que de se concentrer sur leurs études. Cela affecte également, a-t-il noté, les résultats scolaires des élèves qui n’ont pas abandonné complètement les études.
Selon M. Traoré, 82% des élèves de la direction régionale de l’Éducation à Divo viennent des zones rurales. Or, le phénomène de l’orpaillage clandestin se déroule surtout dans le milieu rural.
« De la même manière dont l’Etat lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, c’est de cette même manière que l’Etat devra lutter contre le travail des enfants l’orpaillage », a insisté M. Traoré.
La région du Lôh-Djiboua est riche en mines d’or, avec actuellement d’importants gisements exploités par des sociétés internationales dans les localités de Divo et Lakota. Des clandestins écument les terres des zones rurales, à la recherche d’or, en employant des enfants dans ce trafic illégal et dangereux, a-ton appris.
Source : AIP