La violence et la drogue sont les maux à extirper en milieu scolaire pour qu’advienne une école de qualité où règnent le mérite et la discipline, ont préconisé, samedi 30 octobre 2021, les acteurs du système éducatif dans l’Indénié-Djuablin (Est ivoirien).
Ils l’ont annoncé au terme de deux jours de concertations régionales des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA) tenues à Abengourou.
Les participants qui ont à cœur de voir « le système éducatif se bonifier » ont souhaité le rétablissement d’un environnement scolaire sécurisé et apaisé. Ils ont conseillé la mise en place d’une politique d’anticipation et de résolution des crises à l’école puis, recommandé que tout soit mis en œuvre pour faire cesser les grossesses précoces en milieu scolaire.
Les travaux de synthèse ont recommandé le relèvement du niveau des enseignants du primaire avec niveau Baccalauréat. De même, il a été décidé de lutter contre la corruption et de privilégier l’excellence lors des concours de recrutement et dans la promotion des agents.
La réduction du coût des manuels scolaires, la construction d’internats pour filles, la révision des programmes scolaires jugés trop denses et inadaptés à certaines filières, ainsi que la révision des méthodes pédagogiques d’enseignement inadéquates ont également fait l’objet de propositions pour améliorer le système éducatif ivoirien.
Ces recommandations et suggestions, si elles sont prises en compte, vont aider à soigner les maux qui minent l’Ecole ivoirienne, à redorer son image et à bâtir un pacte nouveau d’excellence, de qualité et de référence au plan national et international, a fait savoir le préfet de région de l’Indénié-Djuablin, préfet du département d’Abengourou, Assamoi Florentin qui présidait les travaux de l’EGENA.
Source : AIP
