Il est question, pour cette organisation humanitaire, de créer des environnements scolaires surs, sains et non violents ; en somme, l’implémentation de la Culture de Paix en milieu scolaire, de même que l’assurance d’une éducation inclusive et de qualité pour la construction d’une société libre de conflits armés.
Selon Jean-Jacques Boyer Bailly, coordinateur disciplinaire EDHC en charge des CAFOP à la Direction de la Pédagogie et de la Formation Continue (DPCF), formateur, ‘’de nombreux dysfonctionnements avaient été constatés dans la marche pédagogique des CAFOP, qui évoluaient plus comme des Centres universitaires que des centres de formation professionnelle, qui forment au métier d’instituteur. ‘’Pour l’exercice de ce métier, il faut adopter des postures qui favorisent l’apprentissage actif de l’enfant dans un cadre exempt de violence, un cadre sécurisé pour l’enfant par l’adoption d’une pédagogie positive’’, ajoute Jean-Jacques Boyer Bailly. Qui estime que l’enseignant doit d’abord s’approprier les vertus cardinales de la citoyenneté et du respect des droits de l’homme avant de délivrer le savoir.
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Graines de Paix-Côte d’Ivoire, poursuit-il, s’est fortement impliquée dans la rédaction des modules : « valeurs éthiques et déontologie du métier d’instituteur », « Droits de l’Homme, citoyenneté et culture de paix », « éducation inclusive », la « gestion des apprentissages ». Avec ces quatre modules, il s’agit pour GDP de consolider les acquis de l’ECP en vue de leur pérennisation en les inscrivant dans les dispositifs de la Réforme de la Formation Initiale des Maîtres (RFIM) engagée par le Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation. Les futurs instituteurs sont ainsi imprégnés d’ECP à leur prise de fonction.
Installée en Côte d’Ivoire depuis 2012, la Fondation Suisse »Graines de Paix-Côte d’Ivoire » œuvre, selon son Coordinateur national Pascal Kouassi Tiemélé, à une éducation de qualité et travaille à une Éducation à la culture de la paix. Elle intervient en partenariat avec le Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA).
»Nous avons débuté en 2012 par un projet de formation continue à l’intention des enseignants et des gestionnaires des écoles, avec pour bénéficiaires finaux, les enfants. C’est un vaste programme de formation continue destiné aux enseignants, sensé toucher 19 régions du pays », explique Pascal Kouassi Tiemélé.
A travers des équipes pédagogiques, »Graines de Paix-Côte d’Ivoire » initie l’activité expérientielle, ce qui permet de développer chez l’enfant, certaines valeurs telles que l’empathie, l’écoute active…Ce programme a fortement contribué à l’élan de pacification post-crise en Côte d’Ivoire.
»Graines de Paix-Côte d’Ivoire » a, du reste, travaillé à la Réforme de la formation initiale qui a cours au sein du MENA.
Entre autres projets de cette organisation humanitaire, on peut citer »Meilleure École pour les Filles », qui a aidé des centaines de filles à bénéficier des mêmes chances de réussite que les garçons.
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On note par ailleurs que son programme »Apprendre en paix, Éduquer sans violence », a été évalué par la London School Hygiene Medicine, une université anglaise.
L’implémentation de l’ensemble de ces programmes a valu à »Graines de Paix-Côte d’Ivoire », le »Prix Smart Price » décerné par la »Fondation Leaders pour la paix » dirigée par l’ancien premier ministre français Jean-Pierre Raffarin.
A tout ce palmarès, il convient d’ajouter l’implication de »Graines de Paix-Côte d’Ivoire » dans la Stratégie nationale d’intégration des enfants issus des structures islamiques d’éducation. Avec un mandat de l’UNICEF, cette formation a permis d’aiguiser la conscience de la Cohésion Sociale, des Droits de l’Homme et de la laïcité chez plusieurs enfants issus des structures islamiques.
