La directrice des services de coordination des établissements éducatifs de base, Akora Arahamanta Yapo, dressant lundi 5 octobre 2020 à Yopougon, le bilan l’année 2019-2020 du fonctionnement des établissements socio-éducatifs de base, a indiqué que l’essentiel des difficultés et contraintes majeures rencontrées dans ces établissements se rapporte au déficit en personnel.
« Tout le travail d’encadrement ces structures de base est assuré par 32 directeurs régionaux, dont 27% de femmes ; 51 chefs de complexe, dont 16 % de femmes ; 242 responsables de centre de protection pour la petite enfance (CPPE) et les centres d’actions communautaires pour l’enfance (CACE), soit 67% de femmes ; 70 conseillers d’éducation préscolaires, 57% de femmes ; 37 responsables de centres sociaux, 24% de femmes ; 41 responsables de centres d’éducation spécialisée, 37 % de femmes », a détaillé la directrice.
Lors de la cérémonie de lancement de la rentrée solennelle des établissements socio-éducatifs de base organisée au CPPE Mamie Adjoua de Yopougon Niangon, elle a précisé que sur 1 395 travailleurs sociaux en fonction dans les structures socioéducatives de base, 60% sont des femmes.
Malgré la maladie à coronavirus, les travailleurs sociaux du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, bien formés, ont réussi à assurer la formation de 19 606 enfants préscolarisés dans 94 CPPE et 148 CACE pour 49%de filles et 51% de garçons; 6 022 en grande section, 6 876 en moyenne section, 6 177 en petite section et 322 en petite section spéciale. Toute cette population a été encadrée dans 51 complexes socioéducatifs, 37 centres sociaux et 41 centres d’Education spécialisée, selon les statistiques révélées par Mme Yapo.
D’ailleurs, elle félicite tous les acteurs terrain qui, de jour comme de nuit, sont à pied d’œuvre pour apporter une réponse aux sollicitations de la population.
Source : AIP