Nationale

Côte d’Ivoire / Des élèves de Lakota instruits sur les méthodes de prévention des grossesses non désirées et des IST/VIH SIDA

Publié

sur

L’ONG, Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS), a organisé à Lakota une campagne de sensibilisation sur les moyens de prévention des grossesses non désirées et des infections sexuellement transmissibles (IST) /VIH SIDA, à l’intention des élèves du Lycée moderne Boga Doudou de la ville.

Le communicateur de l’AIMAS, Kouakou Olivier, s’est appuyé sur la projection de deux films, avant d’engager des échanges avec plus de 300 élèves réunis, mercredi 16 mars 2022, dans le foyer du lycée. Il a expliqué aux élèves les risques encourus, liés aux rapports sexuels non protégés, à savoir les infections, les grossesses non désirées et le VIH-SIDA.

« Il s’agit là de conséquences très graves, car elles peuvent mettre un terme à vos études et même à votre vie’’, a déclaré M. Kouakou.

Le spécialiste de AIMAS a expliqué aux élèves qu’à défaut de s’abstenir des rapports sexuels, afin de prévenir tous ces maux, il est vivement recommandé le port du préservatif. « C’est le préservatif qui peut protéger des grossesses non désirées et des maladies », a-t-il insisté. Une démonstration du port du préservatif a suivi les échanges.

La précocité des rapports sexuels chez les élèves est un phénomène lié à plusieurs facteurs, révélés par de nombreux rapports et études sur la question, notamment les facteurs économiques et socioculturels (problème d’éducation sexuelle en famille, les mariages précoces).

Un grand nombre de jeunes filles défavorisées, orientées dans les classes secondaires en ville, y sont sans la présence et parfois l’aide des parents, les obligeant ainsi à survivre au crochet de tailleurs, chauffeurs, et autres ouvriers. Une fois que survient la grossesse, elles sont souvent obligées d’abandonner l’école, note-t-on.

Au niveau du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, l’on indique que seule la moitié des filles inscrites à l’école finissent le collège, et un quart le lycée, en raison de ces facteurs qui occasionnent les grossesses précoces et entrainent, dans de nombreux cas, la déscolarisation de la jeune fille.

Source : AIP

Cliquez pour commenter

LES + LUS DU MOIS