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Côte d’Ivoire / Des acteurs de l’école souhaitent l’application effective des résolutions des états généraux de l’éducation (Réactions)

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Des acteurs du secteur de l’éducation ont souhaité lundi 19 juillet 2021, au terme de la cérémonie de lancement des travaux des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation par le Premier ministre, Achi Patrick à Abidjan, l’application effective des  résolutions qui en sortiront .

Daniel Irié Bi, enseignant à l’école ivoirienne pour les sourds ” Nous souhaitons un système éducatif véritablement inclusif avec une vraie formation de base pour les handicapés”

“Ces états généraux sont les bienvenus. Il était temps qu’on fasse le diagnostic global de l’éducation nationale de la Côte d’ivoire. A partir de ces assises, on connaîtra les maux qui minent l’école ivoirienne et on tentera d’y apporter des solutions idoines. Nos attentes sont énormes. Nous sommes en face d’un système éducatif dit inclusif, mais qui, en réalité, ne forme pas les candidats vivant en situation de handicap, à savoir les mal-entendants, les sourds-muets, les aveugles et des personnes ayant des difficultés de mobilité. Face à ces genres d’apprenants, il faut véritablement une formation de base avant de les évaluer”.

Oka Kouadio Arnaud, porte parole d’ une intersyndicale du secteur éducation-formation: “ Que les résolutions soient appliquées”.

“Nous avons appelé de tous nos voeux ces états généraux depuis 2014, où nous avons porté ces assises comme revendication. Aujourd’hui, il s’agit d’une satisfaction pour nous. Nous voulons félicité la ministre pour cette initiative, mais en même temps, nous disons, en tant qu’organisation syndicale, nous sommes véritablement attachés à la réussite de ces travaux. Nous souhaitons que les résolutions qui y découleront soient appliquées”.

Va Yao Josué, président national du parlement des jeunes de Côte d’Ivoire: ” Nous espérons obtenir une école de qualité où est prônée l’excellence”.

“Nous apprécions la tenue des états généraux de l’éducation, c’est un moment qui offre l’opportunité aux acteurs du système éducatif ainsi que la société civile de diagnostiquer l’école ivoirienne. Quelle école et quelle éducation souhaitons-nous pour la relève de demain, c’est-à-dire pour la jeunesse. Alors nous pensons qu’au sortir des travaux et des réflexions, nous espérons obtenir une école de qualité où est prônée l’excellence. Nous souhaitons que le gouvernement ait un droit de regard sur la construction des écoles, le recrutement des enseignants. Nous souhaitons un niveau plus élevé des enseignants”.

Mobio Marie-Paule hilary, élève de 2nde : ” que le gouvernement veille à assurer un meilleur cadre de travail pour les élèves”.

“J’attends que les dirigeants de l’école fassent qu’on travaille dans un meilleur  cadre, avec de bons enseignants et qu’on soit moins nombreux dans les salles de classe, que les professeurs soient assidus et ponctuels”.

Goudou Jean Pierre, enseignant à  l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC): ” Nous voulons une prise en compte de l’éducation artistique et culturelle dès la petite enfance”

“J’espère que les travaux puissent se faire en profondeur et que tous les sujets soient abordés, notamment la pédagogie des enseignants, les relations entre apprenants et enseignants, de l’administration avec les parents. Nous espérons aussi qu’il y ait des actions pratiques que l’on ne s’arrête pas à la théorie. J’espère également la prise en compte de l’éducation artistique et culturelle des enfants dès la petite enfance et non au lycée et collège”.

Mobio Nestor, parent d’élève : ” Il faut accepter que l’école à des problèmes et trouver des solutions”

“Il faudrait d’abord que l’on accepte qu’il y a un problème dans l’éducation et que les problématiques diagnostiquées puissent être résolues. Il y a des problèmes concernant le niveau des élèves et celui des enseignants peut-être. Mais, c’est le système en lui-même qui doit être repensé. Ces états généraux nous permettront d’avoir le vrai niveau des élèves”.

Konan N’Guessan Martine, proviseur au lycée moderne de Songon” : mettre l’accent sur les indicateurs qui minent l’école”.

“Je pense que de ces assises sortiront des résolutions idoines pour repenser l’école ivoirienne et renforcer nos acquis. Ces assises font mettre l’accent sur des indicateurs qui mettent en exergue tout ce qui mine l’école ivoirienne, à savoir l’insuffisance d’infrastructures scolaires, la drogue à l’école, le renforcement des capacités des enseignants en terme de formation”.

Source : AIP

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