Créée dans le but de promouvoir et valoriser des intérêts des enfants, des jeunes et des femmes, la Fondation KED a procédé, samedi 17 septembre 2022, à la remise de kits scolaires et une formation en alphabétisation d’une durée de 6 mois à des femmes des villages de la sous-préfecture de Gbon-houyé (Danané) au cours d’une cérémonie qui s’est tenue dans l’enceinte des locaux de ladite sous-préfecture.
Le projet de formation à l’alphabétisation concerne 60 femmes rurales dont les âges varient entre 35 à 60 ans. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du sous-préfet de Gbon-Houyé, les responsables locaux de l’éducation nationale (DRENA de Danané), des cadres et des autorités coutumières de cette circonscription. Le sous-préfet a exprimé sa gratitude à l’initiatrice de ce projet à portée humanitaire pour cette noble action qui permettra aux femmes qui ne sont allées à l’école, de savoir lire et écrire afin de s’épanouir.
Le représentant de la marraine, Mr Lah Lagoun, par ailleurs conseiller juridique de l’honorable Diety Félix, s’est réjoui de ce que 60 mères apprennent à lire, à écrire et à calculer dans la perspective de leur autonomisation grâce à leur fille Edwige Diety dont les actions en faveur de Gbon-Houyé, ne se dénombrent plus. « Ce projet cadre avec la mission de la fondation KED qui consiste à réduire les inégalités sociales par sa contribution à l’amélioration des conditions de vie des populations cibles », a-t-il indiqué avant de féliciter les heureuses bénéficiaires.
Il leur a expliqué l’urgence pour la femme de se former à l’écriture et à la lecture dans un monde où l’autonomisation s’impose à elle. Le representant du DRENA de Danané, Mr Rabalé Raoul, a remercié la fondation KED pour son projet, s’inscrivant dans la politique de l’école obligation prônée par l’Etat de Côte d’Ivoire. En marge de la remise de kits constitués de syllabaires et de manuels, une enveloppe d’un million de Fcfa a été remise par le représentant de la marraine Edwige Diety aux femmes du village de Gbon-houyé afin de les aider à asseoir leur autonomisation si chère à la présidente de la fondation KED.
Source : Afrique-sur7