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Côte d’Ivoire / Cotisation des coges et frais annexes dans les lycées et collèges : La Fesci se prononce

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Au cours de ses dernières années, les frais de Coges (comité de gestion des établissements secondaires) et frais annexes dans les établissements secondaires ont connu une augmentation exponentielle.

Face à ses sommes exorbitantes qui mettent en mal le bon fonctionnement de l’école ivoirienne, la fesci est montée au créneau pour dire non aux sommes déversées aux coges et demande la suppression, un audit national, lance un appel au sens de la responsabilité et de l’engagement de tous les acteurs et partenaires du système éducatif ivoirien. Ce, à l’effet de la résolution rapide et objective de cette situation afin d’éviter des éventuelles perturbations de l’année en cours (2020-2021).

L’information a été portée à la connaissance du grand public le 14 octobre, lors d’une conférence de presse organisée à cet effet à son siège sis au campus de Cocody. « Depuis l’année scolaire 2010-2011, un constat est fait dans les établissements secondaires : le Coges n’étant plus ce comité inclusif de départ, est devenu le business d’un groupe d’administrateurs en complicité avec une minorité de parents d’élèves véreux. Ainsi, on assiste chaque année à une augmentation abusive et exponentielle des frais de Coges et frais annexes dans les établissements secondaires et cela sans une consultation préalable de la communauté éducative comme l’indique l’article 52 du chapitre III de la section 2 des statuts régissant le Coges », a interpellé Allah Saint Clair, secrétaire général de la fesci.

Et de faire remarquer : « vous constaterez que les montants des cotisations Coges et des frais annexes sont largement plus élevés que les frais d’inscription (6.200 FCFA) et varient d’un établissement à un autre sans justification rationnelle. Pis, les fonds recueillis ne servent aucunement aux causes de leur prélèvement et n’ont aucune traçabilité. De plus, les cotisations Coges sont d’autant plus incompréhensibles que la répartition des frais d’inscription et de réinscription dans les lycées et collèges publics laisse apercevoir 1.700 FCFA reversés aux Coges comme part. »

Ajoutant que la Fesci s’inscrivant dans une dynamique de paix et de promotion de l’excellence en milieux scolaires et universitaires, a entrepris depuis 2014 jusqu’à ce jour, plusieurs démarches auprès du ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, et certains membres du gouvernement afin de solutionner ce qu’il appelle un problème.

C’est pourquoi dira-t-il : « nous voulons attirer l’attention de l’opinion sur des problèmes (cotisations Coges et frais annexes et les cas de fraude au Bac) à la base de la violation du droit à l’éducation de milliers d’élèves et dont le traitement rationnel serait un facteur d’apaisement pour le bon fonctionnement de l’école. »

Allah Saint Clair a saisi l’occasion pour appeler les autorités pour la réintégration de cas des élèves qui ont été renvoyés pendant le baccalauréat de session 2019, ainsi que la réinstauration de la double correction. « Nous demandons à nos autorités que les responsabilités soient situées de part et d’autre (c’est-à-dire entre élèves présumés fraudeurs et les éventuels complices employés par le MENET-FP) » a-t-il lancé. La fesci est créée en avril 1990. Sa mission est de défendre les intérêts des élèves et étudiantes de Cote d’Ivoire.

Source : Fratmat

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