Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Adama Diawara a procédé, jeudi 05 mai 2022 à Abidjan, à l’ouverture d’une concertation visant à trouver un large consensus sur les développements actuels et futurs de l’assurance qualité et de l’accréditation au sein du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).
« Cœurs de nos système éducatifs », selon le ministre Diawara, le programme d’assurance qualité adopté par le Conseil des ministres du plan stratégique de développement depuis 2012 s’inscrit dans le vaste chantier du CAMES de transformer les systèmes d’enseignement supérieur et de recherche notamment par l’information, la sensibilisation et le plaidoyer auprès des décideurs politiques et des acteurs académiques, de renforcer les capacités des acteurs nationaux et institutionnels et d’accompagner à la création de structures institutionnelles et nationales d’assurance qualité.
« Faisons en sorte que les propositions que nous allons formuler soient en phase avec la vision de solidarité et de partage soutenue par les pionniers du projet du CAMES, mais également en harmonie avec les tendances d’un monde en profonde mutation pour que l’Afrique trouve pleinement sa place dans la société des savoirs parmi les autres continents, en y apportant sa spécificité et son ingéniosité », a exhorté Pr Diawara par ailleurs, président du conseil des ministres de l’espace CAMES.
Plusieurs partenaires notamment l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO), l’Université Senghor ont en chœur salué l’initiative de cette concertation régionale.
Pour le représentant de l’UEMOA, Amadou Tchambou, en application de la directive communautaire de l’UEMOA consacrant la mise en place de dispositifs nationaux d’assurance qualité dans ses Etats membres, l’organisation soutient fortement le projet de texte du CAMES, qui une fois adopté par les instances compétences constituera une boussole devant guider les actions en cours et à venir pour faire de l’enseignement supérieur, ” un véritable outil du décollage économique de la sous-région et du continent”.
Le secrétaire général par intérim du CAMES, Pr Abou Napon a souligné que cette concertation devra parvenir à un projet consensuel de directive régionale relative au mécanisme régional d’assurance qualité et d’accréditation dans l’espace CAMES, un schéma régional pour l’harmonisation des pratiques de l’assurance qualité, notamment en matière d’évaluation et d’accréditation et la proposition d’un mécanisme de financement des agences nationales.
Le CAMES a pour vocation d’harmoniser les politiques et les systèmes d’enseignement supérieur et de recherche et de porter les dynamiques de transformation à l’échelle régionale, en veillant à la cohérence de ses actions avec la vision africaine et internationale. Il vise notamment à promouvoir et favoriser la compréhension et la solidarité entre les États membres, instaurer une coopération culturelle et scientifique permanente entre les États membres, rassembler et diffuser l’information scientifique et technique et préparer les projets de conventions entre les États concernés dans les domaines de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et contribuer à l’application de ces conventions…
Source : AIP
