Côte d’Ivoire / Atelier de renforcement des capacités des formateurs des institutions de formation initiale

Au regard du nombre élevé de grossesses en cours de scolarité et des violences constatées en milieu scolaire ivoirien, le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation s’est appesanti sur l’éducation complète à la sexualité (ECS), rebaptisée éducation à la santé et à la vie saine (ESVS). Dans le cadre du travail entamé sur cette thématique, la direction de la pédagogie et de la formation continue (DPFC) a organisé, avec l’appui technique et financier de l’UNESCO, un atelier de renforcement des capacités des formateurs des institutions de formation initiale. Il s’agit de l’ENS, l’IPNEPT, l’INJS, l’INSSAC et l’INFS représentés par plusieurs de leurs formateurs des formateurs.
Cet atelier à eu lieu à Grand Bassam du 24 au 26 août 2022 et avait pour objectif de présenter les principes directeurs de l’ECS/ESVS et s’approprier le manuel de formation des formateurs et celui portant sur la lutte contre les violences de genre en milieu scolaire (VGMS).

Lors de l’ouverture de cette rencontre, le directeur de la DPFC, Adama Samagassi, a exprimé la pertinence de cet atelier dont les conclusions permettront de lever les blocages culturels en vue d’une meilleure éducation des enfants dans le cadre scolaire et en dehors pour éviter les grossesses en cours de scolarité. Il a signifié l’engagement de sa direction à lutter efficacement contre les VGMS.
Quant à Haidara Téné Natogoma, coordinatrice du projet O3 (nos vies, nos droits, notre avenir) du bureau UNESCO-Abidjan, au nom du Représentant de cette organisation, elle a rappelé que cette formation vise à enrichir la qualité de la formation dans les centres de formation initiale notamment sur l’ECS/ESVS et la lutte contre les VGMS.
Les bénéficiaires de cette formation devront organiser des sessions de restitution dans leurs structures respectives.