En l’espace de deux mois la Côte d’Ivoire a enregistré deux viols après celui impliquant le Ministre Ivoirien, c’est au tour d’une institutrice de subir cette atrocité dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 octobre 2021 pendant son sommeil à son domicile, dans la direction régionale de l’éducation et de l’alphabétisation (Drena) de Bondoukou plus précisément à Sandégué région de Gontougo.
Face à cet acte ignoble et vulgaire qui n’honore pas la femme, Andjou Andjou du Sneppci, Gnogbo Paul du Midd et Ourizalé Jérôme du Saeppci ont dénoncé et condamné cet acte tout en exprimant leur compassion, leur solidarité et leur soutien à la victime.
Ces 3 responsables syndicaux demandent une prise en charge psychosociale de l’institutrice violée, la mutation de la victime vers un poste de son choix et exigent aussi des poursuites judiciaires contre l’auteur de ce viol pour que justice soit faite.
Pour mémoire, l’article 354 du code pénal ivoirien du 31-08-1981 stipule dans son livre 1 sur les dispositions communes à l’ensemble des infractions dispositions préliminaires que :
Le viol est puni de l’emprisonnement de cinq à vingt ans.
La peine est celle de l’emprisonnement à vie si l’auteur
Est aidé dans son crime par une ou plusieurs personnes
Est le père, un ascendant ou une personne ayant autorité sur la victime, s’il est chargé de son éducation, de sa formation intellectuelle ou professionnelle.
La peine est également celle de l’emprisonnement à vie si la victime est mineure de quinze ans.
Source : PS Mag, Soir info