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Côte d’Ivoire / Abobo : Des élèves pris au piège dans les affrontements entre policiers et ferrailleurs

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Des centaines d’élèves ont été pris au piège dans les affrontements qui ont opposés les forces de l’ordre aux ferrailleurs, ce jeudi 24 février 2022, lors de l’opération de déguerpissement à la casse d’Abobo.

La tension est vive depuis ce matin à Abobo, une commune populaire de la ville d’Abidjan. Les occupants de la casse d’Abobo, opposé à leur déguerpissement, ont opposé une vive résistance aux éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS)  déployés sur place.

Vive tension ce matin à Abobo

« Les ferrailleurs ont décidé de se révolter contre le décret de la mairie qui leur demandent de quitter leur site de travail pour aller à N’Dotré », explique un témoin dans une vidéo relayée sur la toile.

En plus de leur coût exorbitant, les manifestants dénoncent également l’insuffisance des magasins construis sur le nouveau site aménagé par la mairie, censé les accueillir. « Après un mois et demi de patience, ils se sont mobilisés en grand nombre pour exprimer leur mécontentement aux autorités pour qu’il y ait une solution durable », témoigne notre source.

«  Eux il ne veulent pas qu’on travaille. Ils n’y pas d’usine ni de société ici à Abobo. C’est  à la casse que les jeunes se débrouillent, syndicalisme aussi, c’est gâté. Eux, ils ne veulent pas qu’on se retrouve, on s’en va où ? », lâche un manifestant en colère.

Les forces de l’ordre ont quant à eux, fait usage de gaz lacrymogèneL’artère principale de la commune d’Abobo a été bloquée des heures durant par ces ferrailleurs en colère. Pneus et tables brûlés, jet de pierre aux forces de l’ordre, ces ferrailleurs ont manifesté violemment leur mécontentement.  Les policiers, déployés en grand nombre, ont quant à eux, fait usage de gaz lacrymogène pour rétablir l’ordre . La situation ,très tendue, était semblable à une scène de guerre.

Des centaines d’élèves du groupe scolaire Anador, situé non loin de la casse, ont été pris au piège de ces affrontements qui ont duré presque toute la matinée. Selon nos sources, plusieurs élèves se sont évanouies après avoir inhalé le gaz des bombes lacrymogène utilisées par les forces de l’ordre.

Source : linfodrome

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