Afin de réduire le fort taux de mortalité et de morbidité infantile néo-natale dus à des carences en fer constatées chez les femmes, l’État ivoirien a adopté un nouveau décret portant sur l’enrichissement du riz en fer, en sélénium et en vitamine. Cette information a été annoncée par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, le mercredi 21 décembre 2022, à l’occasion du conseil des ministres.
Selon le ministre de la communication et de l’économie numérique, c’est suite aux enquêtes menées auprès du ministère de la Santé et de l’hygiène public sur la question du nombre pléthorique de mortalités en Côte d’Ivoire que le gouvernement a porté son choix sur la transformation du riz faisant partie des aliments de base en Côte d’Ivoire. Cette décision envisage introduire des protéines dans le riz importé et local.
À l’ouverture du 3ᵉ congrès de la Fédération des associations des sages-femmes d’Afrique francophone (FASFAF), le mercredi 26 octobre 2022 à Abidjan, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a estimé que les efforts des Sages-femmes ont contribué à la baisse du taux de mortalité maternelle. Ce taux est passé de 654 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2012 à 385 décès pour 100 000 naissances vivants en 2021.
Cet engagement en faveur de la santé reproductive a entraîné une baisse du taux de mortalité néonatale qui est passé de 38 à 30 pour 1000 naissances vivantes sur la même période. Quant au taux de mortalité infanto-juvéniles, il est passé de 108 à 74 pour 100.000 naissances également sur la même période.
Angèle Palé
