Près de huit mois sans voir les copains et les professeurs pour les élèves du lycée français international Charles-de-Gaulle à Pékin, privés d’école pour cause de pandémie de Covid-19. Et forcément, les petits comme les grands, ce mardi matin, étaient pressés de découvrir leur nouvelle classe.
Des listes de noms sur des affiches de couleurs (bleu, jaune, rose) à l’extérieur des grilles du lycée. Les familles sont un peu perdues mais vite épaulées par des personnels en gilets jaunes, eux aussi à l’extérieur, pour accueillir les élèves. Cette rentrée post-Covid à Pékin n’a rien d’ordinaire.
Avec les restrictions aériennes, tous les élèves et professeurs ne sont pas encore retournés en Chine. Mais, pour les présents, c’est le soulagement. « Cela fait huit mois qu’on a n’a pas d’école. C’est un soulagement pour les enfants et pour les parents, mais essentiellement pour les enfants. C’est une année scolaire qui a été sautée, il faut rattraper tout le retard », témoigne José, un parent d’élève.
Soulagement
La rentrée des CP, CE1 et CE2 se déroulait ce mardi. Pékin se trouve à deux heures et trente minutes d’avion de Wuhan, mais comme dans la province du Hubei, les écoles de la capitale chinoise sont elles aussi restées fermées après les vacances de la fête de printemps depuis fin janvier. Plus de 220 jours sans voir les copains, c’est beaucoup trop long. « C’était très long, je n’ai pas vu mes amis. Donc, c’était dur », raconte ce jeune garçon.
« L’école à la maison, c’était horrible », explique cette maman dont le fils fait sa rentrée en CP, masqué comme les adultes. À Pékin, le port du masque est obligatoire dès l’élémentaire, sauf à la cantine et pendant le sport.
Source : rfi