Les 106 établissements scolaires fermés l’ont été pour plusieurs motifs. Pour justifier sa décision, la ministre en charge des enseignements secondaires évoque pèle mêle, le non respect de la réglementation en vigueur, plus précisément la violation des formalités de création et d’autorisation par les promoteurs.
La création d’établissements scolaires au Cameroun est un business lucratif.
Sur le papier ces établissements sont fermés mais dans la réalité ils fonctionnent normalement et présentent même des candidats aux concours et examens officiels.
Le business des établissements scolaires est l’un des plus rentables au Cameroun.Des maisons bâties à des fins d’habitations et ne trouvant pas des locataires sont rapidement transformées en collèges privés, le tout avec la complicité des représentants locaux du ministère en charge des enseignements secondaires et la bénédiction des agents corrompus de l’État.
Lorsqu’ils n’en sont pas promoteurs, ces fonctionnaires véreux servent de couverture administrative à ces établit scolaires clandestins contre espèces sonnantes et trébuchantes.