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Cameroun / Au moins quarante élèves majoritairement mineurs déférés devant le procureur

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La police camerounaise vient de déférer devant le procureur une quarantaine d’élèves dont des mineurs, de différents établissements secondaires du 1er arrondissement de Yaoundé, la capitale du Cameroun.

Leur déferrement fait suite à une action menée par le sous-préfet de Yaoundé 1er contre l’incivisme en milieu scolaire. Ils ont été déférés pour délinquance aggravée.

Ces élèves de 13 à 18 ans, ont été interpellés en possession de drogues et des armes blanches. Ils sont par ailleurs soupçonnés de vols et autres actes de déviances.

« Je considère ces opérations coup de poings comme faisant partie de la sensibilisation. L’action de la police va ainsi sensibiliser et dissuader les autres élèves qui voudraient se retrouver dans la même situation », a déclaré Harouna Nyandji Mgbatou sous-préfet de Yaoundé 1er, sur les antennes de la Crtv, télévision à capitaux publics.

Selon Mohamadou Kingui, proviseur du lycée bilingue de Nkol-Eton, en réalité, il s’agit d’enfants qui viennent de l’extérieur et arborent les tenues des élèves, pour commettre leurs forfaits.

L’école, haut lieu de délinquance ?

Ces dernières semaines des actes de vols, détention d’armes blanches et braquages meublent le quotidien des établissements scolaires et font les colonnes des faits de société des medias locaux.

Aussi, dans plusieurs établissements scolaires, les fouilles systématiques ont été renforcées par les responsables de la surveillance des établissements scolaires.
La consommation et le trafic des stupéfiants en milieu scolaire ont explosé ces dernières semaines. La loi camerounaise réprime sévèrement le trafic et la consommation des stupéfiants.

Selon certains médias, c’est sous l’effet de la drogue qu’un élève a opéré un braquage à main armée en plein jour à l’intendance d’un établissement scolaire public à Sangmélima dans le sud du pays, où il a emporté une forte somme avant d’être rattrapé.

Dans le même temps, des sextapes d’élèves mineurs sous l’effet des stupéfiants, envahissent les réseaux sociaux camerounais.

Source  : Koaci

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