La Direction Générale de Recherche en éducation et de l’innovation pédagogique (DGREIP), avec l’appui du Projet d’Amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation (PAAQE), mène un projet de digitalisation des curricula de l’Education en situation d’urgence (ESU) pour le post-primaire et le secondaire. Un projet de note conceptuelle déjà élaboré à cet effet, est soumis à validation du 2 au 7 novembre 2021 à Manga.
La digitalisation des ressources pédagogiques est l’une des portes d’accès au processus d’introduction des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation qui s’impose au monde. Résolument engagé dans cet objectif depuis 2016 par l’élaboration d’une stratégie d’introduction des TIC dans l’éducation, le Burkina a dû entre temps faire au défi sécuritaire à lui imposé par les attaques terroristes. Une urgence qui a propulsé au premier plan, ce projet comme une alternative pour l’éducation en situation d’urgence afin d’assurer la continuité éducative.
Le présent projet de digitalisation des curricula de l’ESU, ouvre donc la porte vers cette perspective nouvelle d’urgence par des approches de Vidéo-Learning et de classes numériques au post-primaire et secondaire.
Amender et stabiliser ce projet de note conceptuelle, élaborer un plan d’action, un budget et une feuille de route pour sa mise en œuvre, telles sont les tâches commises aux participants pour entériner le document.
Les attentes sont pressantes et la Secrétaire Technique de l’ESU, madame Angéline Neya, représentant le Secrétaire Général du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, de rappeler les objectifs poursuivis que sont notamment, d’assurer la continuité éducative dans les zones à forts défis sécuritaires, maintenir les enseignements là où les enseignants sont absents, élaborer une solution pédagogique adaptée au contexte dont la mise à l’échelle nationale, permettra d’assurer un enseignement de qualité.
La prochaine étape est la finalisation du document mais l’ambition ultime c’est de faire des TIC, des moyens d’accès et d’amélioration de la qualité des enseignements/apprentissages. Et, outre les moyens techniques que le Burkina se donne, il peut compter sur le bras financier qui accompagne ce projet, en l’occurrence la Banque Mondiale, saluée pour ses nombreuses réalisations faites à travers le PAAQE.
Source : MENAPLN