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Burkina Faso / Une éducation de qualité dans les pays du G5 Sahel: par des enseignants bien formés

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Ce jeudi 14 octobre 2021 à Ouagadougou, le Ministre de l’Education nationale de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Pr Stanislas OUARO a procédé au lancement officiel du projet « Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel ». Il avait à ses côtés, Son Excellence l’Ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso, Wolfram VETTER, le Directeur du Bureau multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest- Sahel, Dr. Dimitri SANGA, le Directeur du Bureau International de l’Education, le Dr Yao IDO et le chef de file des Partenaires Techniques et Financiers de l’éducation, le Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Burkina Faso, Monsieur Joseph SENNINGER
L’éducation de qualité accessible à tous tant prônée par tous les acteurs est un défi commun aux pays du G5 Sahel. Afin de répondre de façon efficiente à ce besoin, l’UNESCO avec le soutien financier de l’Union Européenne met en œuvre depuis janvier 2021 le projet « Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel ».
D’un coût global de 11,5 millions de dollars US pour les cinq pays bénéficiaires, ce projet entièrement financé par l’Union Européenne et qui s’inscrit dans les objectifs de l’ODD4 notamment la cible 4.C est le fruit de consultations multilatérales, avec l’implication de différents acteurs de la communauté éducative.
Aux termes des trois(3) années d’exécution, ce projet entend améliorer les résultats d’apprentissage des enfants à travers l’amélioration des qualifications, de la politique et de la gestion des enseignants grâce à une série d’interventions ciblées.
Aussi, un accent particulier sera mis sur le cadre curriculaire relatif aux enseignants, la disponibilité des données statistiques d’aide à la décision et la formation initiale et continue des enseignants.
Pour atteindre ce but tant souhaité, deux axes majeurs que sont l’amélioration de la gouvernance et la gestion du personnel enseignant dans les cinq pays et, le renforcement de la formation initiale et continue dans trois pays cibles que sont le Burkina Faso, la Mauritanie et le Niger » seront considérées, foi du Dr SANGA.
Conscient que « Si l’on n’a pas des enseignants de qualité, et un enseignant qui ne comprend pas ce qu’il doit enseigner, il n’y a pas d’espoir qu’il puisse faire passer les contenus.. », Pr Stanislas OUARO, trouve qu’à travers la formation continue et initiale des enseignants on peut y remédier. Et à Son Excellence l’Ambassadeur Wolfram VETTER de renchérir que « c’est une bonne contribution pour lutter contre la radicalisation des jeunes à travers une bonne éducation ».
Source : MENAPLN.

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