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Burkina Faso / Rapport d’évaluation nationale PASEC2019

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Le Burkina enregistre des progrès en lecture mais doit consentir des efforts pour la qualité et l’équité
Le Burkina Faso est l’un des 14 pays ayant participé à l’évaluation internationale groupée, organisée par la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la francophonie (CONFEMEN).
À travers le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC), 396 écoles des 13 régions du Burkina ont été touchées par l’enquête en 2019. Les dits résultats font l’objet de restitution aux décideurs, acteurs et partenaires de l’éducation ce mardi, 31 mai 2022 à Ouagadougou.
Intitulé « Rapport provisoire de l’évaluation nationale PASEC2019 », le document de l’enquête, révèle notamment que le pourcentage d’élèves au dessus du seuil suffisant de compétences en lecture en fin de scolarité a augmenté de 9,8 points entre 2014 et 2019. Dans le même temps, le pourcentage des élèves en dessous du seuil suffisant de compétences a baissé de 9,8 points. Performances moins reluisantes en mathématiques avec une augmentation de 3,7 points pour le seuil suffisant et une baisse du pourcentage des élèves dans le seuil insuffisant de 3,5 points de pourcentage.
Des disparités significatives sont relevées dans la répartition géographique. Le trio formé par les régions du Centre, du Centre-Sud et de l’Est avec respectivement 86,1% ; 72,7% et 72,5% d’élèves identifiés dans le seuil suffisant de compétences en lecture en fin de cycle, se démarque de la moyenne nationale stabilisée à 67%. Avec une moyenne comprise entre 14,4% et 21,7%, les régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord et Centre-Nord forment le ventre mou des indicateurs de performance en lecture. En mathématiques, la région du centre s’illustre avec 82% des élèves dans cette fourchette tandis que le Nord avec seulement 47,8%, occupe la dernière place.
Les spécificités liées au genre, la participation des élèves aux travaux domestiques, la disponibilité de la cantine scolaire, le redoublement, les infrastructures sont identifiés comme les facteurs ayant influencé ces performances. Le renforcement des capacités des enseignants, la capitalisation des résultats des recherches et l’accompagnement des élèves en difficulté, sont au nombre des pistes de réflexion ébauchées par les experts.
De façon globale selon le coordonnateur du PASEC, Hilaire Hounkpodote, le Burkina enregistre des progrès en lecture mais doit faire des efforts en termes de qualité et d’équité.
« S’approprier ces résultats et discuter des pistes de réflexion en vue de parvenir à des propositions d’actions pertinentes, réalistes et réalisables…» , c’est la substance du message du ministre de l’éducation nationale du Burkina, délivré par Son Secrétaire Général, Ibrahima Sanon aux experts, décideurs, acteurs et partenaires de l’éducation.
Source : DCRP/MENAPLN

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