La 25ème édition des Galian a dévoilé sur la scène du CENASA le meilleur des productions journalistiques de l’année 2021, avec en vedette Liradan Philippe ADA, d’Oméga TV, qui s’est adjugé le trophée du super-Galian. A côté du palmarès officiel, douze organisations et institutions ont décerné des prix spéciaux. Le Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et des langues nationales étaient, comme chaque année, présent aux côtés des hommes et femmes de médias. Le prix spécial de l’éducation nationale est décernée à…. Maimouna TRAORE / OUEDRAOGO, de la RTB / télévision pour son film « drogue à l’école : alerte rouge » ! Le Ministre de l’éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a remis, en personne, le prix spécial devant un auditoire venu célébrer l’excellence en journalisme. Et pour cet événement, le ministère de l’éducation nationale se tient toujours aux côtés du ministère de la communication et ce, depuis les premières années de cet événement fondé en 2017. Je tiens à féliciter les journalistes et les communicateurs pour l’intérêt qu’ils accordent à l’éducation et à ses défis dans leurs productions quotidiennes…Je ne peux que saluer ce formidable engagement éditorial pour faire avancer la cause de l’éducation. Et nous aurons toujours besoin des journalistes pour accompagner les efforts de l’éducation en situation d’urgence. Le documentaire « la drogue à l’école : alerte rouge » s’est distingué parmi douze autres productions journalistiques qui touchent à divers aspects de l’éducation et de ses défis : l’éducation en situation d’urgence, la santé des élèves, la gestion hygiénique des menstrues, le phénomène de l’évanouissement des filles, les cantines scolaires, les écoles sous paillotes… L’œuvre de Maimouna TRAORE / OUEDRAOGO explore l’univers de la drogue en milieu scolaire, une réalité saisissante qui interpelle les parents d’élèves, la communauté éducative et l’Etat.
Aux yeux du Ministre Joseph André OUEDRAGO, c’est une forte interpellation et un plaidoyer à agir contre ce grave fléau qui pourrait compromettre l’avenir de la jeunesse.« On a senti dans cette « alerte rouge », le cri de cœur d’une mère bienveillante soucieuse du devenir de ses enfants, et la mère-Patrie devra y veiller. Avec ce film soigneusement réalisé, nous disposons d’un outil de sensibilisation et d’interpellation. Nous devons faire en sorte que l’école reste un cadre sain, ou poussent des citoyens responsables, physiquement, intellectuellement et techniquement capables pour faire rayonner ce pays, le Burkina Faso, que nous aimons tous ».
Source : DCRP/MENAPLN