C’est désormais officiel. Le Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Pr Stanislas OUARO vient de lancer en ligne le projet « d’appui à la stabilité sociale par l’éducation et la formation professionnelle des jeunes non scolarisés suite aux crises sécuritaire et sanitaire au Sahel et dans les régions de l’Est du Burkina Faso ». Le lancement est intervenu ce jeudi 3 juin 2021 à Ouagadougou en présence du représentant du Ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entreprenariat des Jeunes (MJPEE), Lassana OUEDRAOGO, de l’Ambassadeur du Japon au Burkina, Monsieur Masaaki KATO et de plusieurs partenaires en ligne.
C’est un projet qui comporte deux composantes notamment la formation aux métiers de 150 jeunes de 18 à 24 ans et le renforcement des capacités des centres à passerelles à exécuter par le MENAPLN, et le MJPEE. Le projet est financé à hauteur de 339 000 dollars par le Ministère des Affaires étrangères du Japon à travers l’UNESCO.
Cette initiative qui a pour objectif la promotion de la stabilité sociale dans les régions du Sahel et de l’Est du Burkina Faso, dotera les enfants d’âge scolaire de connaissances et les jeunes de compétences pour l’emploi. Il vise également à éduquer et renforcer la capacité de ces jeunes à faire face à l’extrémisme violent, et à s’engager pour la paix et la citoyenneté.
Tout comme monsieur Masaaki KATO, l’Ambassadeur du Japon au Burkina, qui atteste que « l’extrémisme violent se nourrit de l’absence de perspectives », Pr Stanislas OUARO reconnaît que, ce projet vient à point nommé pour le renforcement de la culture de la paix et pour venir à bout de l’extrémisme violent qui ébranle la région du sahel et de l’Est du Burkina Faso. « On ne peut venir à bout de cet extrémisme violent qu’à travers l’éducation et la formation professionnelle ». A-t-il renchérit.
Ainsi un mécanisme sera mis en place pour permettre aux jeunes scolarisés ou non qui recevront cette formation de s’insérer à travers l’acquisition de matériels spécifiques, de petites ressources de démarrage afin de venir à bout du chômage qui pousse les jeunes à se donner à la violence.
Aussi, l’assurance est donnée que des dispositions sont prises pour l’atteinte des objectifs fixés dans la perspective d’une duplication dans d’autres régions fortement touchées par l’insécurité.
Prévu sur une année de mars 2021 à février 2022, rendez-vous a été donné à la fin du projet pour partager ensemble ses acquis.