Comme chaque année, les travailleurs se sont mobilisés dans le cadre d’une marche pour porter leurs plateformes minimales au gouvernement. Au Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection sociale, le Chef du gouvernement, Son Excellence Albert OUEDRAOGO, entouré d’une dizaine de ses ministres a reçu personnellement le cahier de doléances des travailleurs.
Souleymane BADIEL, Secrétaire général du F-SYNTER, a levé un coin de voile sur les attentes pressantes du monde du travail : « une plateforme revendicative qui synthétise les préoccupations les plus urgentes de l’heure qui peuvent se regrouper autour de la question de la sécurité, autour de la question de la défense des libertés et autour de la question de la vie chère. » a-t-il déclaré.
Dans son adresse aux travailleurs en cette journée qui leur est consacrée, le Premier Ministre leur a exprimé un vibrant hommage « pour le travail colossal qu’ils abattent au quotidien, le plus souvent dans les conditions difficiles. C’est à la limite un sacerdoce qui permet à notre pays d’avancer sur les sentiers du développement.
Monsieur OUEDRAOGO a confié aux travailleurs qu’il a demandé à l’ensemble des départements ministériels de ressortir les protocoles d’accords signés par l’Etat, pour examen diligent.
Le monde de l’éducation était particulièrement mobilisé en cette journée: avec ses 160 mille fonctionnaires, le département réunit le plus gros effectif de travailleurs de la fonction publique organisés au sein de plus de vingt syndicats. Le chef du département était aux cotés du premier Ministre pour exprimer une forte disposition à l’écoute et au dialogue à l’endroit des syndicats.
Dans un message adressé aux travailleurs de l’Education nationale, monsieur Wendkouni Lionel Bilgo a également salué l’engagement résolu des travailleurs: « Une pensée en ce jour 1er mai à l’endroit de tous les travailleurs de notre pays en général et en particulier aux agents du Ministère de l’éducation nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.
Malgré les conditions de travail difficiles, l’insécurité et la crise humanitaire qui frappent notre pays les travailleurs du secteur de l’ éducation ne ménagent aucun effort dans la réalisation de leur mission. A toutes celles et ceux qui malgré la dureté de leur tâche ne baissent pas les bras, nous rendons hommages ». A-t-il écrit?
Source : education.gov.bf