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Burkina Faso / Formations techniques et spécifiques: Les FTS donnent de la couleur à la vie de leurs bénéficiaires

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Dans le cadre du suivi et de la capitalisation des acquis des formations techniques et spécifiques (FTS) des bénéficiaires et du partage des expériences réussies avec les autres acteurs, une mission de la Direction Générale de l’Education Non Formelle (DGENF) avec à sa tête Kaki Ernest NABIE,a séjourné les 5 et 6 juillet 2021 à Tenkodogo dans la région du Centre-Est. Avec les acteurs sur le terrain, l’équipe a pu toucher du doigt les réalités, échanger sur les acquis, rélever les obstacles majeurs à la réalisation des FTS et visiter des activités effectuées par les bénéficiaires suite aux formations reçues.
A Tenkodogo dans la province du Boulgou, 10 opérateurs en alphabétisation ont bénéficié de financements dans le cadre de la formation technique et spécifique des apprenants. Étant pour la plupart des adultes, les apprenants au nombre de 300 ont reçu entre autres des formations sur la saponification, sur la technique de production de fumure organique, l’élevage de la volaille locale, l’aviculture améliorée et la fabrication du soumbala.
Aussi, la province compte 6 FTS réussies.
Une visite au secteur 2 de Tenkodogo, à Sigriyaoghin à 8 km de Tenkodogo et à Garango nous a permis de nous en convaincre.
Madame SAMANDOULOUGOU P. au secteur 2 de Tenkodogo est un miroir des changements notables induits par les FTS.
A l’ en croire avec 4 poules et un coq en 2020 elle se réjouit de compter plus d’ une centaine de volailles ( poulets, pintades et dindons). »Je suis reconnaissante du fonds et de la formation reçus. Je suis une femme épanouie et je remercie les partenaires pour leur soutien » affirme-t-elle.
A Sigriyaoghin, situé à 8 km de Tenkodogo,dame ZAMPALIGRE embouche la même trompette. Grâce à la formation reçue il y a de cela 17 ans , cette présidente de l’association, élève des caprins et des ovins avec plus d’une trentaine de femmes. »Non seulement nos maris et nous sommes alphabétisés mais nous avons aussi acquis une autonomie financière, des compétences en prise de parole en public , dans l’élevage des ovins et des caprins, dans la fabrication du fumier et en hygiène alimentaire ». « La fabrication du savon a également contribué à améliorer leur hygiène corporelle et par ricochet leur hygiène de vie. » soutient-elle.
En outre,en matière de revenus, le pouvoir d’achat des bénéficiaires s’ est accru en raison de la vente des produits de l’élevage. Ainsi, ils peuvent désormais apporter leur aide dans la prise en charge des frais de scolarité de leurs enfants.
Dame Zampaligré d’ajouter qu’elle a pu se construire une maison d’habitation, acheter deux motos et assurer la scolarité de ses enfants dont la première est au collège.
Quant à madame Bandaogo Mamina de Garango, en plus de sa participation dans la gestion du foyer et des revenus issus de la vente de ses ovins elle dit avoir acquis des compétences en prise en charge des ovins d’où son appellation de vaccinatrice villageoise. Fière d’exercer le métier, elle dit réaliser un chiffre d’affaires de 120.000 F l’an.
Pour de meilleurs résultats, un accompagnement conséquent des bénéficiaires, une formation dans la prise en charge médicale de la volaille et des petits ruminants et l’ acquisition de sites appropriés pour optimiser les gains ont été suggérés par les apprenants.
Source : MENAPLN

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