La mission de la DGENF conduite par Monsieur Kaki Ernest NABIE a bouclé sa tournée en visitant la province du Ganzourgou, les 9 et 10 juillet 2021. A l’occasion, les opérateurs en alphabétisation ont renseigné les fiches sur les acquis des formations techniques et spécifiques, évalué les acquis des FTS, évoqué les difficultés et émis des suggestions. C’était en présence du Directeur Provincial de l’Education Préscolaire Primaire et Non Formelle du Ganzourgou, Monsieur Mahamoudou BIKIENGA accompagné du représentant du chef de service de l’Education non formelle,Aoudou DIALLO.
A Zorgho tout comme dans les autres communes visitées par les missionnaires, les opérateurs se sont évertués pour renseigner les fiches FTS qui leur étaient soumises. De l’avis des opérateurs, les FTS qui se sont déroulées au cours des trois dernières années 2018-2019-2020 dans la province et qui ont des expériences réussies, sont la saponification et la fabrication de soumbala.
Avec les apprenants, les modules et thèmes d’enseignements ont porté entre autres sur l’aviculture, la saponification, la teinture, la fabrication d’eau de javel, de pommade corporelle,dea soumbala, l’élevage de mouton naisseur, le maraîchage et le planning familial.
A les entendre la faiblesse de l’enveloppe allouée aux FTS, le non suivi des bénéficiaires après la formation, la non adéquation du financement avec les thèmes de formation, le manque de fonds de roulement aux bénéficiaires ont été les principales difficultés rencontrées par les acteurs sur le terrain. Cependant, le dynamisme des opérateurs et leur bonne gestion des centres et associations ont permis l’atteinte des résultats. Aussi suggèrent-ils de tenir compte de la spécificité des FTS dans le financement, de prévoir un trousseau conséquent pour les réinvestissements des acquis, de revoir les fonds de FTS à la hausse, de suivre les bénéficiaires pendant au moins deux ans et mettre et accorder un fonds à chaque bénéficiaire pour entreprendre une activité.
A 10 km de Zorgho dans la CEB de Zoungou, les femmes sortantes du centre de Bissirin ont constitué un groupement qui a bénéficié de l’appui des partenaires techniques et financiers s’est doté d’un moulin multifonctionnel. C’est avec dextérité que la présidente du groupement Rasmata GUIGMA, concasse le maïs d’une de leurs clientes du jour. « Le concassage de la tine de maïs coûte 50 francs et par jour, nous pouvons avoir une recette de 2000 F ». Aussi, nous faisons du très bon soumbala et du beurre de karité qui sont bien prisés par la population et même les fonctionnaires de la localité, et par an, nous pouvons avoir un bénéfice de 150 000 F dans la vente de nos produits alimentaires (soumbala et beurre de karité). Leur seule ambition est de construire un plus grand bâtiment pour la conservation de leurs produits.