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Burkina Faso / Examens scolaires: Zoom sur les auteurs nationaux dont les œuvres ont été sollicitées

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A la veille des résultats du BEPC, retour sur le contenu des épreuves notamment celles qui ont porté sur les œuvres d’auteurs burkinabè. A travers une chronique spéciale dédiée à ces nationaux, nous vous invitons à faire connaissance avec eux et leurs œuvres suivant une série de numéros où ils nous livrent également leurs sentiments et leurs visions respectives de la contribution des auteurs nationaux à la qualité de l’éducation.
Le 02 juin 2022 alors que le ministre de l’Éducation nationale, Lionel Bilgo venait de dévoiler la première épreuve écrite au BEPC, les candidats ont eu la surprise de découvrir que le texte de dictée était extrait de l’œuvre « Le rêve brisé » de Daouda Derra.
Officier de Gendarmerie et parallèlement écrivain, marié et père, il est ancien enfant de troupe de la promotion 2000 du PMK, titulaire d’une licence en droit et d’un master en gestion de projets.
«Au plan personnel, je suis content. Cela signifie que l’œuvre a été appréciée. C’est également une fierté en tant que membre des FDS et écrivain de bénéficier de cette reconnaissance en cette période éprouvante de lutte contre le terrorisme. Je saisis l’occasion pour m’incliner devant la mémoire de ces héros (frères d’armes et civiles) tombés. Aussi, c’est une fierté pour la nouvelle littérature Burkinabè.
Je remercie de ce fait, ceux et celles qui œuvrent pour la promotion de cette littérature au quotidien. », nous a-t-il confié
« L’œuvre en question est un roman de 122 pages qui raconte l’histoire d’une jeune fille du nom de Safoura qui a des rêves à réaliser. Pour elle, la ville est le lieu indiqué. Elle s’y rend et devient fille de ménage dans la famille Koloko. Malheureusement, ce rêve sera brisé entre viol, prostitution, meurtre, etc. », tel est le résumé qu’il fait de son œuvre.
Sa passion d’écrire est née selon lui depuis le collège durant ces premières lectures et il rêvait déjà d’écrire, de mener un tel projet afin de savoir ce que cela faisait.
« Mon message à l’endroit de la jeunesse scolaire et universitaire est une invite à croire en eux, en leurs capacités. Chacun doit travailler à connaître ses forces et améliorer ses faiblesses; le tout dans l’intérêt du Burkina Faso qui nous appartient tous.», conclut-il.
Source : DCRP/MENAPLN

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