Le mécanisme de suivi du temps d’enseignement fait l’objet d’un atelier d’élaboration de modules de communication du 4 au 10 octobre 2021 à Koudougou. La Direction de l’Enseignement Primaire (DEPrim), entend par ces outils, faciliter l’appropriation du mécanisme de suivi de ce temps d’enseignement, expérimenté entre 2016 et 2020 et dont la généralisation a démarré depuis le début de l’année scolaire en cours.
Le volume horaire prescrit au primaire est de 770 heures annuelles au Burkina soient 27,5 heures pour chacune des 28 semaines de l’année scolaire. Un temps d’enseignement conforme aux normes pédagogiques édictées mais qui dans la réalité n’est pas entièrement absorbé dans les classes pour diverses raisons dont celles en lien avec des insuffisance au niveau du pilotage du système éducatif mais aussi des causes sociales, administratives ou professionnelles. Au-delà, il se pose un réel problème d’appropriation et de perception des enjeux de ce temps d’enseignement et son impact certain sur la qualité de l’éducation.
Le mécanisme de suivi qui devrait veiller à minimiser ces heures perdues, a aussi montré jusque-là ses limites en grande partie à cause du manque de ressources financières. Depuis 2016, un nouveau mécanisme est expérimenté avec succès et sera progressivement généralisé en commençant cette rentrée scolaire 2021-2022 par les régions des Cascades et du Centre-Sud.
Le défi qui se pose à l’abordage de cette perspective, est celui de l’adhésion des acteurs. C’est à leur intention que les outils de communication en cours d’élaboration, sont initiés. Le Chargé de mission représentant le Secrétariat Général du ministère de l’éducation nationale, Ibrahima Sanon, a insisté sur la pertinence des outils et de leur contenu à mettre en articulation harmonieuse avec les approches et les éléments de langage du message de communication.
Le module en cours d’élaboration sera assorti d’une feuille de route pour l’appropriation du nouveau dispositif de suivi par les acteurs au niveau déconcentré.