Au Burkina Faso, après six mois de fermeture des classes pour freiner la propagation du Covid-19, les élèves ont repris le chemin de l’école depuis le 1er octobre dernier. Même si certaines écoles ont mis en place des dispositifs pour le lavage des mains et l’imposition du port du masque, ce n’est pas le cas partout. Une situation qui inquiète certains parents d’élèves.
Depuis quelques jours, les élèves ont repris les cours et il faut réviser certaines notions antérieures. Le contexte reste le même : le Covid-19 est toujours présent, et dans certaines écoles, le port du masque est obligatoire. « Chaque matin, quand je dépose les enfants à l’école, je constate que la plupart des enfants ont un cache-nez, témoigne une mère d’élèves. J’ai un fils qui va au lycée et on leur a dit qu’à partir de ce lundi, sans cache-nez, on ne rentre pas ! »
Le difficile respect de la distanciation
Tous les élèves n’ont pas reçu le cache-nez. Certains parents ont dû en acheter à un coin de la rue.
Le plus inquiétant pour Jacob Badolo, parent d’élève et Gustave Guiatin, enseignant, c’est le non-respect de la distanciation physique. « Nous sommes toujours avec les mêmes effectifs et les mêmes équipements, ce qui veut dire que le mètre de distanciation ne peut être pris en compte », témoigne le père d’élève : si un élève est positif, il va contaminer ses voisins. « La distanciation n’est pas totalement respectée, les élèves sont toujours assis à trois ou à quatre par table-banc », renchérit l’enseignant
Madame Yaméogo résume en quelques mots le voeu des parents d’élèves. « On prie Dieu pour que cette année ne soit pas comme l’an passé et que les élèves puissent continuer leurs études sans problèmes ! » Ce sont quelque cinq millions d’élèves qui ont repris le chemin de l’école au Burkina Faso.
Source : Rfi