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Burkina / CMLS MENAPLN : les acteurs autour de la table pour le bilan 2021 et les perspectives de 2022

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Le Comité ministériel de lutte contre le VIH, le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CMLS) du ministère de l’Education nationale, tient du 25 au 29 octobre 2021 à Bobo Dioulasso, un atelier bilan des activités de 2021 et de programmation de celles de 2022. L’enjeu au-delà de la réalisation de ces actions, c’est leur articulation et leur contribution au Cadre stratégique national contre le Sida et les IST (CSN-SIDA).

Le CMLS est une structure de mission présidée par le ministre, pilotée par une cellule de coordination qui s’appuie sur les membres du comité ministériel et les points focaux dans les structures centrales et déconcentrées du ministère. Ce sont donc plus de 70 acteurs de cet appareil qui, 5 jours durant, vont analyser les actions de l’année finissant et se projeter sur les perspectives à consigner dans le plan d’action de 2022.

Outre ce contenu , les participants pourront s’approprier le CSN-SIDA (2021-2025) et bénéficier d’un rappel sur les outils de suivi-évaluation. Ils devront s’employer également à la mise en route de stratégies pour la mobilisation des ressources nécessaires à la réalisation des actions identifiées.

Madame Yvette Dembélé, Conseillère Technique, représentant le ministre de l’Education nationale, a loué les efforts des acteurs à tous les niveaux, rappelé et réaffirmé les enjeux en rapport avec le CSN-SIDA dont l’un résultats attendus est l’amélioration de la santé, de l’hygiène et de la nutrition en milieu scolaire.
Rendant visite au groupe, le Secrétaire Général du MENAPLN, Pr Kalifa Traoré, a insisté sur la nécessité de jeter les bases de la réflexion en vue de la transposition des savoirs sur les questions du Sida, de la sexualité et des IST, en savoir-être et savoir-vivre, suivant des approches appropriées afin de venir à bout des tabous.
Entre acquis et perspectives, le CMLS/MENAPLN, entend maintenir les efforts pour contribuer à la baisse progressive du taux de séroprévalence au Burkina, estimé par le rapport 2019 de l’ONUSIDA, à 0,7% de la population générale dont les élèves sont un des groupes les plus vulnérables.
Source : MENAPLN

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