Au terme de l’année scolaire 2020-2021, madame Benon/Yaméogo Julienne, Directrice régionale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle (DREPPNF) du Centre-Ouest, a au cours d’un entretien accordé à la Direction de la communication du ministère de l’Education nationale, dressé un bilan la gestion de la cantine.
En instaurant les cantines scolaires, le gouvernement et ses partenaires à travers le MENAPLN visent l’amélioration des performances scolaires, notamment l’amélioration des indicateurs d’accès à la scolarité dont le maintien et l’achèvement scolaires des élèves tout en leur assurant une bonne santé nutritionnelle.
Malheureusement, selon madame Benon/Yameogo Julienne, la disponibilité des cantines pause problème. En effet sur 38 communes, seulement 33 ont pu bénéficier de la cantine scolaire durant l’année scolaire 2020-2021 sur une période de couverture de 3 mois. À titre d’exemple, la commune de Dydir a reçu les vivres pour la cantine au mois de juin. Ce qui a sans doute engendré une année scolaire écoulée à jeûn pour les élèves durant l’inter-classe de la mi-journée.
Dans la commune de Léo, les bénéficiaires n’ont pas gardé le silence face à l’absence de vivres. Élèves et enseignants ont manifesté pour réclamer à juste titre de quoi manger pour un meilleur rendement scolaire. La province du Ziro a enregistré des rejets après le contrôle qualité et de même que ce n’est pas la première fois qu’il y ait eu absence totale de vivres.
Avec un taux de réussite de 57, 57% au CEP session de 2021, le rendement est inférieur par rapport aux résultats de l’année précédente qui était de 63%. Cette régression s’explique en grande partie par une assez faible couverture en vivres pour la cantine.
Le cri du cœur de madame Yaméogo c’est son invite aux communes à rendre le plus tôt possible, disponibles les vivres pour les apprenants.
