Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a présidé ce jeudi 18 novembre 2021 à Ouagadougou la cérémonie d’ouverture des Assises nationales de l’Education nationale. Ce cadre de réflexion vise à trouver les vois et moyens pour rebâtir une école de qualité au Burkina.
Ces assises tant annoncées dans le secteur de l’Éducation ont débuté et se tiennent du 18 au 21 novembre à Ouagadougou. A part l’opposition politique, qui a d’ailleurs, en raison de l’attaque très meurtrière d’Inata (54 morts), suspendu sa participation aux instances national en cours, toutes les autres composantes du secteur de l’éducation se sont présentées à la table de discussion. Ensemble, elles devront fournir des « agrégats » de qualité pour construire une école moderne durable.
Durant ces Assises nationales de l’Éducation nationale, il sera question pour les acteurs d’examiner, en effet, différentes propositions en vue de sceller un pacte national pour une éducation résiliente et de qualité pour tous les enfants du Faso sans exclusion aucune, des villes comme des campagnes.
« Dans un monde qui change, l’école ne saurait rester statique au risque de devenir inadaptée. Elle doit déceler les germes de changement et opérer les réformes nécessaires à son amélioration », a d’ailleurs soutenu le président du Faso, Roch Kaboré, à l’ouverture de la rencontre.
Le chef de l’Etat a alors invité les participants à mener des réflexions de sorte à contribuer à la construction d’une école solide et forte en phase avec les aspirations des communautés et les réalités socio-économiques du pays. «Nous devons, ensemble, oser inventer l’avenir pour offrir à nos enfants, les outils pour se réaliser eux-mêmes et hisser le pays des Hommes intègres dans le concert de Nations développées », a affirmé Roch Marc Christian Kaboré.
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, ces 72 heures constituent un rendez-vous important pour la communauté éducative en vue de questionner le système éducatif pour aboutir à un renouveau de l’école burkinabè. L’initiative de ces assises nationales a été saluée par le parrain, le président de l’Assemblée nationale, dont le discours a été prononcé par son représentant, Nestor Batio Bassière, vice-président du Parlement.
Commentant l’absence de l’opposition aux échanges, le ministre Ouaro a laissé comprendre que ce « faux bond » à la dernière minute ne va nullement jouer sur la qualité des travaux, d’autant plus que ce n’est pas un débat politique. «Le forum a été totalement inclusif; d’abord nous avons dans la démarche, rencontré toutes les composantes. Nous avons rencontré l’APMP, le CFOP, le parti au pouvoir qui est le MPP ; ils ont même fait des propositions des suggestions, vous avez même suivi. »
Source : aouaga