L’école béninoise a ouvert ses portes ce lundi 20 septembre sur toute l’étendue du territoire national. Pour constater l’effectivité de la rentrée des classes à Porto-Novo, le Maire, ses adjoints, les chefs d’arrondissement, les autres élus et les cadres ont fait une tournée qui les a conduits dans certains établissements et écoles de la commune. A l’occasion, ils ont été mis au parfum des difficultés rencontrées par les enseignants en ce début d’année scolaire.
La rentrée a bel et bien démarré dans la ville de Porto-Novo et pour s’en convaincre, l’exécutif communal avec à sa tête le maire Charlemagne Yankoty a fait une tournée dans quelques établissements secondaires et écoles primaires publiques tôt ce lundi. Dans les établissements et écoles parcourus, notamment au CEG Djègan Kpèvi et à l’école primaire publique Gbèdji le constat fait est que les salles sont remplies et que, par endroit, les enseignants ont commencé par dispenser les cours. A l’école primaire publique de Gbèdji, le maire Charlemagne Yankoty a au nom de tout le conseil municipal de Porto-Novo souhaité une bonne rentrée des classes aux écoliers et au corps enseignant. La première autorité de la ville capitale a espéré qu’au cours de cette année au niveau des classes d’examen, les meilleurs élèves proviennent du Complexe scolaire de Gbèdji. Il a profité de l’occasion pour demander aux écoliers de se laver régulièrement les mains car leur a-t-il dit « lorsqu’on a les mains sales et qu’on mange, on tombe malade ». Poursuivant son adresse aux écoliers, le maire les a exhortés à écouter les maitres, et à se concentrer pour faire les exercices. Enfin, au nom toujours du conseil municipal, le maire a promis renforcer le soutien de la commune à l’EPP Gbèdji notamment en ce qui concerne l’accompagnement pour les examens.
Prenant la parole après l’autorité municipale, la représentante des directrices du complexe, Appoline AMOUSSOU épouse Tovidé s’est dit très heureuse d’avoir le Maire et sa délégation parce que toute la délégation de la commune est venue constater avec nous ce que nous vivons ici a-t-elle noté. Selon la directrice Appoline AMOUSSOU épouse Tovidé, le complexe a à charge environ 800 élèves et rencontre des difficultés de plusieurs ordres. Elle cite entre autre : le manque de mobiliers, le problème de la sécurité lié à l’effondrement d’un pan de la clôture, l’état défectueux des toitures et le manque d’enseignants surtout au niveau du groupe B. Le maire a rassuré que des solutions seront trouver à ses différents problèmes dans la mesure des moyens disponibles car a-t-il ajouté « les besoins sont immenses mais les moyens sont limités ».
Source : acotonou
