L’hebdomadaire conseil des ministres tenu ce mercredi 10 mars 2021 sous la présidence du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a pris de nombreuses mesures relatives l’Education nationale.
Parmi les décrets adoptés, il y a l’organisation de l’examen du Baccalauréat désormais confiée au ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) en lieu et place du ministère des Enseignements supérieurs.
Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), le Conseil a adopté 5 décrets relatifs à l’organisation des examens et concours scolaires.
Le premier décret porte sur l’organisation du Certificat d’aptitude professionnel (CAP).
Le second décret porte institution et organisation des examens et concours
Par ce décret, le Gouvernement autorise les candidatures libres au concours d’entrée en 6ème et celui d’entrée en seconde. Ce nouveau décret augmente l’âge limite pour passer l’entrée en sixième à 16 ans au lieu de 14 ans et que le nombre de places soit fixé par province et non plus par région.
Le troisième décret qui porte sur l’organisation du BEP professionnel. Ce décret est rendu nécessaire par la création de directions provinciales des enseignements post-primaires et secondaires.
Le 4ème décret porte sur le Certificat d’études primaires qui remplace un décret de 2015 avec pour innovation le renforcement de la responsabilité des circonscriptions d’enseignement de base.
Le 5ème décret porte sur l’organisation du BEPC et la principale innovation est son organisation par les directions provinciales et non les directions régionales. Le Conseil a par ailleurs statué sur l’organisation du Baccalauréat qui sera désormais sous la tutelle du MENAPLN.
Au titre du Ministère de L’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, le Conseil a adopté 3 décrets. Le premier décret porte approbation des statuts de l’Université Norbert ZONGO. Les deux autres décrets sont relatifs à la création d’emploi et de nomination des enseignants chercheurs promus par le CAMES.
Source : aouaga
