Porter le masque à l’école ne plaît pas à tout le monde, mais la mesure reste plutôt très bien respectée. Et pourtant, il n’y a pas de sanctions prévues.
Depuis le 22 février, le port du masque est généralisé à l’école, dès 6 ans. Mercredi, le ministre de l’Éducation nationale, Claude Meisch, a indiqué que douze élèves du fondamental se sont montrés récalcitrants en cours face à cette mesure. Un chiffre «marginal» par rapport aux plus de 52 000 élèves des écoles primaires publiques. «Nous n’avons pas de retours de la part d’enseignants qui auraient relevé des difficultés particulières», rassure le ministère, qui rappelle même que le masque est déjà porté dans certaines classes depuis la rentrée 2020.
Du côté de la Fédération des associations de parents d’élèves (FAPEL), même son de cloche. Pourtant, selon Patrick Arendt, président du Syndicat éducation et sciences de l’OGBL, un certain nombre de parents, «plus d’une vingtaine», se sont exprimés dans des lettres adressées aux établissements contre ce port du masque en classe, certains jouant même sur le fait que l’obligation récente n’est pas inscrite dans la loi. Porter le masque ne serait donc qu’une «recommandation».
Aucune sanction n’est d’ailleurs prévue contre les élèves concernés. «Mais des mesures supplémentaires sont prises», répond le ministère. On parle, pour les cas les plus extrêmes, de mise à l’écart de l’élève et d’installation de panneaux en plexiglas.
Source : lessentiel.lu