Un fils du département de Tengrela, en l’occurrence Soumaïla Diarrassouba, a promis apporter mensuellement la somme de 500 000 francs CFA à l’administration pour aider à la résolution de l’épineuse question des heures supplémentaires au lycée de la ville, a-t-on appris.
C’est ce qui a justifié sa visite effectuée jeudi 11 février 2021 accompagné par une délégation dans ledit établissement. Ainsi, M. Diarrassouba s’est-il enquis auprès du proviseur des difficultés de l’établissement et, a promis cette contribution financière chaque mois, à titre personnel, à la résolution des heures supplémentaires, au grand bonheur des parents d’élèves.
Pour M. Diarrassouba, la question de l’école doit être l’affaire de tous. Il a lancé un appel à ces “frères-cadres” du département pour “sauver l’école à Tengrela”. Quant aux élèves dont il a rendu visite, il les a exhortés au calme et au travail.
“Je vous demande d’étudier et de travailler. Nous, vos aînés, nous sommes avec vous. Ne donnons pas une mauvaise image de notre région au monde. Nous allons régler ce problème pour le bon fonctionnement de l’école dans notre département”, a-t-il conseillé.
Exprimant sa joie au bienfaiteur, le proviseur du lycée, Charles Prédji a affirmé cette aide vient à point nommé car elle pourra permettre au comité de gestion (COGES) de faire face à la dette envers les enseignants qui s’évaluera à plus de 7 000 heures supplémentaires au titre de l’année académique 2020-2021.
“Nous ne recevons pas le nombre d’enseignants escompté chaque année car le problème est national. Nous avons recruté en collaboration avec le comité de gestion de l’établissement scolaire (COGES), une dizaine de vacataires mais plusieurs heures trainent encore. Nous avons vraiment besoin d’aide. Et, la votre vient au moment opportun. Soyez-en remercié et récompensé”, a-t-il souligné.
La question du manque d’enseignement dans les classes avait provoqué la semaine dernière la colère des élèves qui ont paralysé la ville en fermant toutes les écoles publiques et privées de la ville, rappelle-t-on.
Source : AIP
