Entrés en grève le 18 janvier dernier, les enseignants de l’Université de sciences et techniques de Masuku (USTM), membres du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), ont repris du service le 26 janvier. Ce revirement fait suite au paiement effectif de leurs heures supplémentaires.
Après le débrayage du 18 janvier dernier, marqué par la suspension des cours pour manifester leur mécontentement face aux promesses non-tenues du gouvernement, les enseignants de l’Université de sciences et techniques de Masuku (USTM), dans la province du Haut-Ogooué, membres du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), ont repris du service le 26 janvier 2021. Ils avaient suspendus les cours pour exiger le paiement de 18% de la dette que leur doit l’Enseignement supérieur. Aujourd’hui, le processus est sur les rails, à la suite des «avancées significatives».
Le Snec-USTM s’est félicité de l’effectivité du paiement des heures supplémentaires depuis le 18 janvier et de «la célérité avec laquelle une solution a été trouvée». Les enseignants ont par ailleurs exprimé le vœu de voir tous les problèmes de l’USTM trouver des réponses concrètes dans un court délai.
Même si le calumet de la paix a été fumé, la paix n’est pas pour autant assurée à l’USTM. Les syndiqués de cet établissement ont tenu à souligner que devant le non-paiement du reliquat des heures supplémentaires depuis trois ans (2017-2020), toutes les activités pédagogiques devront être suspendues dès le 15 février prochain. Ceci, dans la mesure où aucune amorce conséquente de paiement n’est engagée par le gouvernement.
Source : alibreville
