Les populations du département de Séguéla (Centre-ouest) ont été exhortées par le chef de l’antenne de l’Institut national d’hygiène publique (INHP), Bana Lattah Rolin, à se faire vacciner contre plusieurs maladies transmissibles, principalement contre l’hépatite B qui sévit fortement dans la capitale de la région du Worodougou.
« C’est une maladie pernicieuse qui sévit dans la population et fait beaucoup de dégâts », a déclaré Bana Lattah, rencontré mardi 15 décembre 2020. Il a appelé les habitants de Séguéla au réflexe de la vaccination, moyen efficace pour endiguer l’affection, le plus souvent confondue au paludisme.
L’hépatite B est une maladie qui résulte d’une exposition à des liquides organiques infectés ou à des rapports sexuels. Ses symptômes qui varient, se manifestent généralement par un jaunissement des yeux, des douleurs abdominales et des urines à coloration foncée.
L’infection virale aiguë du foie peut devenir chronique et être alors à l’origine d’une cirrhose et d’un cancer primitif du foie.
« Il faut que les populations fassent le vaccin qui est très efficace contre la maladie », a-t-il insisté, révélant plusieurs cas survenus récemment dans le département et dont le nombre pourrait s’accroître avec la période de l’harmattan, un facteur du risque d’élévation de la vulnérabilité des personnes.
Selon une source à l’antenne du centre national de transfusion sanguine (CNTS), les hépatites sont la première cause de rejet des poches de sang à Séguéla, suivies de très loin par le VIH/Sida et la syphilis.
Une campagne de vaccination de masse est entreprise du 4 au 31 décembre 2020 par l’INHP, pour lutter contre les maladies transmissibles dont la méningite épidémique, la fièvre typhoïde, le tétanos et l’hépatite B.
Source : AIP