La première édition de l’Abidjan international poomsae challenge d’Abidjan (Aipc) a eu lieu, dimanche, au Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen Alassane Ouattara (Cscticao). Plus de 150 athlètes venus de toute la Côte d’Ivoire ont rivalisé dans les catégories des minimes (10-12 ans), des cadets (13-14 ans), des juniors (15-17 ans), des séniors 1 (-30 ans), 2 (-40 ans) et des Masters 1 (-50 ans), 2 et 3 (+ 50 ans).
A l’issue des épreuves âprement disputées, les taekwondo-in ivoiriens ont pu mettre un nom sur les meilleurs du combat imaginaire en Côte d’Ivoire. Ibrahim Coulibaly, sociétaire du club de la pépinière de Koumassi, malgré ses 40 ans, a ébloui le gymnase du Csticao.
L’élève de Me Coulibaly Lacina a arraché 6,63 points aux juges présents pour se classer premier du concours des séniors 2. Son poursuivant direct, Jean-Luc Brou de l’Abidjan université club (Auc), a obtenu 6,19 points. Concernant les séniors dames, la palme est allée à Raïma Traoré de Roots taekwondo club d’Abobo. Elle a remporté la finale avec 6,28 points, devant N’Goran Lynda de l’Institut national de la jeunesse et du sport de Marcory (5,92).
Chez les juniors, Zana Traoré de Roots (6.05) a été intraitable. Il s’est imposé au sociétaire de Lazer, Jacob Agniman, 2e avec 5.83 points. Pendant ce temps, chez les juniors filles, Eunice Yao de Roots brillait de mille feux (6.03). Grand Maître et expert coréen, Me Lee Jin-Han, venu spécialement pour promouvoir le Poomsae en Côte d’Ivoire, a gratifié le public d’une mémorable démonstration.
De quoi prouver aux Ivoiriens qu’au taekwondo, il n’y a pas que les compétitions de combat (Kyorugi). Il y a aussi celles de Poomsae (un combat imaginaire avec des codes qui débute et se termine par la position «Tchaliot Seugui», suivie du salut «Kyongnye»).
C’est d’ailleurs cela l’objectif de Me Achille Yéo, promoteur de ce premier international poomsae d’Abidjan. En dépit des différents reports, la compétition a tenu toutes ses promesses, en présence du président de la Fédération ivoirienne de taekwondo, Jean-Marc Yacé et du grand maître Patrice Remarck, vice-président de la faîtière, qui ont suivi avec beaucoup d’intérêt ce qui se passait dans la salle. De quoi amener les compétiteurs à se décupler.
Achille Yéo annonce une deuxième édition plus grandiose et festive.
Source : Fratmat.info