Les élèves du Cours préparatoire deuxième (CP2) du groupe scolaire Gbougbo 1 et 2, village situé à deux kilomètres de Dabou, ont, à l’instar de ceux des directions régionales de l’éducation nationale et de l’alphabétisation du pays, été soumis à l’épreuve de la “dictée du jour”.
Cette activité pédagogique, qui est à sa deuxième année d’expérimentation, a été initiée par la ministre de l’Education et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné.
Selon l’inspecteur pédagogique et par ailleurs coordonnateur national de la discipline, Kouakou Nestor, la dictée du jour vise à améliorer significativement le niveau des apprenants du primaire en leur donnant des connaissances suffisantes en orthographe, conjugaison, grammaire et même vocabulaire.
Le principe d’administration de la dictée du jour,se fait via les applications WhatsApp ou telegram, qui permettent aux acteurs que sont les enseignants, les directeurs d’école, les conseillers pédagogiques et les inspecteurs, de la recevoir au même moment et de la faire à partir du téléphone portable. L’objectif étant d’éviter le plus possible, la manipulation du support papier, a-t-il expliqué.
La correction de ces épreuves est faite à partir d’un applicatif qui permet la catégorisation des fautes et la transmission de ces données à l’inspection qui, elle à son tour, l’envoie à la coordination nationale. L’enseignant par la suite trouve les remédiations adéquates.
A ces explications, les enseignants ont posé des problèmes liés à la qualité de la connexion internet, à l’acquisition des portables androïdes et à l’appropriation du concept la dictée du jour par les parents d’élèves.
Une séance de travail, organisée par le coordonnateur national, a permis aux enseignants de s’instruire davantage sur la dictée du jour.
Les autres niveaux du primaire devraient être soumis à la dictée du jour le lendemain.
Source : AIP
