La ministre Mariatou Koné qui procédé ce lundi au lancement de la distribution des kits scolaires aux élèves, poursuit inexorablement ses réformes du système éducatif en Côte d’Ivoire. Après les coefficients et la dictée ramenés au premier cycle, la patronne de l’école ivoirienne fixe une limite de moyenne aux élèves médiocres.
C’est une ligne rouge tracée aux médiocres, pour la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné. Les élèves du secondaire qui auront obtenu moins de 8,5 sur 20 de moyenne annuelle seront tout simplement exclus désormais de leur établissement. De quoi inquiéter les enseignants et parents d’élèves sur le décrochage scolaire.
C’est à la réunion de la rentrée scolaire, le lundi 05 septembre 2021 au lycée d’excellence Alassane Ouattara de Grand-Bassam, que la mesure a été annoncée, en présence de la ministre de l’Éducation nationale Mariatou Koné. Désormais, les élèves du secondaire avec moins de 8,5 de moyenne devront donc quitter l’école. La mesure est ancienne, mais d’après les syndicats enseignants, le conseil de classe donnait une autre chance à l’élève. Conséquence : le niveau de l’école ivoirienne s’est fortement dégradé.
Cette remise des kits scolaires gratuits, ce lundi au Lycée Pierre Amondji de Yopougon, a été l’occasion pour la Ministre Mariatou Koné, de rendre un vibrant hommage à ses collaborateurs, notamment les enseignants, en présence du Premier Ministre Patrick Achi.
“Chers enseignants, véritables acteurs de terrain en phase avec les réalités de vos circonscriptions, je voudrais vous féliciter pour toutes les actions visant à redorer le blason de notre école. Je suis consciente du dynamisme que vous déployez souvent, sans grands moyens, pour l’atteinte de nos indicateurs de résultats. Ensemble, nous pouvons mieux faire. Je vous invite à être le crayon pour nous aider à écrire les belles pages de notre système éducatif, mais également la gomme qui, en effaçant ses aspérités, permet de donner de la joie aux élèves et aux parents”, a exalté la ministre de l’Education nationale.
Source : Afrique-sur7