Huit cent deux (802) filles vulnérables sont prises en charge depuis trois ans au niveau scolaire par la direction de l’égalité de l’équité du genre de la direction régionale de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (DRENA), a confié jeudi 09 juin 2022, le coordonnateur du projet « Droit à l’éducation inclusive et maintien des filles à l’école », Yao Kouassi Noël.
M. Yao, s’exprimant lors d’une rencontre de plaidoyer pour l’accompagnement scolaire des adolescentes et jeunes élèves en situation de vulnérabilité, a précisé que depuis 2019, année d’exécution du projet, 802 kits scolaires ont été attribués grâce à l’appui du partenaire technique, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et Affaire mondiale Canada, le partenaire financier.
En plus des kits, 40 bourses d’études ont été données à d’autres franges d’enfants vulnérables. A savoir les enfants orphelins, ou en situation de handicap moteur. Ceux qui ne bénéficient pas d’encadrement parental, qui n’ont pas d’hébergement. Les enfants sans kits scolaires, qui manquent de ration alimentaire, qui parcourent de longues distances ainsi que les filles en états de grossesse.
« Dans nos recherches, il s’est trouvé qu’il y a beaucoup de filles dans le primaire non encadrées et qui, arrivées à l’âge de la puberté, ont des absentéismes à cause des menstrues », a confié le coordonnateur du projet faisant savoir que 402 kits d’hygiènes ont été distribués à des jeunes filles, afin de les amener à mieux gérer les menstrues en milieu scolaire et de les maintenir à l’école.
Au niveau de la communauté, 30 localités de la DRENA d’Abengourou ont été ciblées avec 30 agents mobilisateurs pour sensibiliser sur la scolarisation des jeunes, a ajouté M. Yao, se réjouissant qui s’est dit satisfait. Ces efforts ont permis de réduire la disparité entre élèves filles et élèves garçon avec aujourd’hui un taux de scolarisation de 59 % chez les garçons et de près de 40 % chez les filles, précise le coordonnateur du projet.
Il a exhorté la communauté à agir de façon collégiale de sorte qu’il y ait autant de filles que de garçons à l’école avec « tout le nécessaire » pour qu’ils réussissent leur parcours scolaire.
Le projet « Droit à l’éducation inclusive et maintien des filles à l’école » vise à réduire les facteurs de contreperformance des filles à l’école
Source : AIP