L’ONG IDEAL Afrique (Initiative Développement Environnement Afrique) a procédé, vendredi 6 et samedi 7 mai 2022, au lancement d’un projet de prévention du trachome à travers l’amélioration de l’eau, l’hygiène et l’assainissement (WASH) dans 20 villages de la région de la Bagoué.
Le projet vise à contribuer au renforcement des capacités des populations de la région de la Bagoué à promouvoir et à adopter des comportements sains en matière d’hygiène et d’assainissement pour prévenir le trachome. Cela, par le lavage des mains et du visage et la promotion de l’hygiène.
Le projet est financé par SIGHTSAVERS et mis en œuvre par IDEAL Afrique. Plusieurs activités seront menées dans le cadre du projet à savoir “mon quartier engagé “qui consistera à récompenser les quartiers les plus propres, “l’école des mamans”, “le Tipicap” et “les héros de la salubrité”. Une démonstration du lavage des mains et du visage a été faite par l’ONG.
Selon Soro Ali, directeur de programme à IDEAL, le délai d’exécution du projet est de 12 mois dans 15 villages de Boundiali et 05 villages de Kouto. Le secrétaire général de préfecture de Boundiali Alain Djédjé a salué l’avènement du projet qui, selon va appuyer l’Etat dans sa politique de lutte contre les maladies tropicales négligées dans la Bagoué.
«Mon intervention, en ce jour vise également à faire un plaidoyer auprès du ministère de l’hydraulique et des ministères sous tutelle pour la disponibilité de l’eau potable dans les communautés vulnérables. En effet, plusieurs pompes à motricité humaine ne sont plus fonctionnelles, rendant le ravitaillement quotidien en eau, une corvée pour les ménages », a plaidé Konan N’Guessan, représentant du bailleur SIGHTSAVERS.
Le trachome fait partie des maladies tropicales négligées. Elles sont évitables et curables, et affectent 1,5 milliard de personnes dans le monde, dont 40 % vivent en Afrique. Ces maladies touchent les populations les plus pauvres et les plus vulnérables qui vivent dans les zones reculées d’Afrique. Elles défigurent et provoquent des handicaps, empêchent les enfants d’aller à l’école et les parents de travailler, limitant leur potentiel et laissant les habitants prisonniers de la pauvreté, rappelle-t-on.
Source : AIP
