Le directeur général d’Argile santé, une entreprise du Burkina Faso, Oumarou Oubda, a monté une usine artisanale au “pays des hommes intègres” qui travaille sur « une nouvelle trouvaille », la plante « Annona sénégalensis » ou « Stop Sissi (arrêter la cigarette en langue Malinké) » qui traite efficacement les addictions à la toxicomanie, aux drogues et à l’alcoolisme.
Dans une interview accordée, le tradipraticien présente son produit et ses bienfaits.
AIP : Vous êtes depuis quelques jours en Côte d’Ivoire pour aider des personnes à travers un médicament fait à base de plante, pour lutter contre les dépendances à l’alcool, à la cigarette et à la drogue. Quel est ce produit qui guérit ces addictions ?
Oumarou Oubda : Ce produit s’appelle Stop Sissi. Il est fait avec la plante qui a pour nom scientifique « Annona sénégalaises ». La confection de ce médicament m’a impressionné parce que je ne m’attendais pas à ce résultat. C’était, au départ, juste pour soigner les addictions à la cigarette, mais au fil du temps, j’ai compris que le produit peut combattre la drogue, mais je ne pensais pas que ce produit pouvait être utilisé dans les cas de l’utilisation de drogues extrêmes.
Ce médicament soigne les fous, mais pas la folie par le mysticisme. Il soigne la folie causée par la drogue, comme un jeune qui a fumé la drogue et qui est devenu par la suite fou. Il s’agit du fou enchainé qui se mange les mains, se déchire le corps. Ce sont ces fous là que le produit Stop Sissi arrive à guérir. Ce produit annule la consommation de la drogue. Je dis bien annule. Il annule définitivement l’envie de consommer de la drogue.
De quoi est composé le produit ?
Oumarou Oubda : Ce produit a été confectionné avec le clou de girofle, qui est le meilleur anti bactérien naturel au monde et cela est avéré. Il comprend également de l’argile verte, un anti bactérien naturel et un extrait de la plante « Annona sénégalensis » qui a des vertus médicinales connues grâce aux résultats de recherches de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) sur cette plante.
Les vertus de cette plante sont qu’elle augmente les globules blancs qui sont les anti corps et leur travail est de combattre tout ce qui est négatif dans l’organisme.
Vous venez d’expliquer que la plante augmente les globules blancs. Est-ce que ce produit peut soigner également le VIH/Sida ?
Oumarou Oubda : Le produit est un antiviral, ce n’est pas moi qui l’ai dit. Je ne l’ai jamais utilisé pour soigner le VIH, ni pour soigner l’épilepsie. C’est l’analyse révélée par 17 laboratoires de 17 pays africains qui disent que la plante est un antiviral. Ça augmente les globules blancs. Et moi, je peux confirmer ce qu’ils disent.
Quels sont les effets de ce produit sur les patients ?
Oumarou Oubda :Le produit évacue la nicotine dans le sang. Lorsque vous fumez, l’organisme accumule une substance et cette substance qui réclame encore et encore la cigarette. Lorsque vous commencez à prendre le produit, vous aller voir que la réclamation diminue, ce qui veut dire que l’intoxication diminue. Quelques temps après, vous constaterez que votre corps n’en réclame plus.
Les gens confondent deux choses : ils croient que c’est le cerveau qui cherche la substance, non c’est le corps qui cherche la substance et commande au cerveau de trouver une solution. Si le corps arrête de réclamer la substance, la personne est guérie. Quand le corps demande, le cerveau est obligé d’obéir, voilà pourquoi le consommateur de cigarette considère la cigarette plus que sa propre vie.
Cependant, les personnes difficiles à soigner sont celles qui prennent « le crack » et la cocaïne, parce cette drogue passe par les narines. Le produit « Stop Sissi » se prend par la bouche pour dégoûter les personnes avant de les désintoxiquer. Mais comme la cocaïne et « le crack » sont des stupéfiants qui passent par les narines, le goût n’a plus un mot à dire là.
Le produit ne peut pas faire du mal à quelqu’un. Il a été testé sur le rein, la rate, le foie, le cerveau, le pancréas. Il facilite le sommeil et permet de retrouver la mémoire peu à peu, si une personne a perdu la mémoire sous l’effet de la drogue.
« Stop Sissi » est produit depuis quand et combien de patients avez-vous guéri ?
Oumarou Oubda : Cela fait deux ans que je produis ce médicament mais, cela fait seulement deux mois que j’ai eu l’idée d’établir, avec le conseil de certains médecins, une base de données physiques des patients, malades et personnes guéries. Si une personne vient prendre le produit, nous établissons une fiche de renseignement où s’inscrit le demandeur de produit et ce dernier signe pour prouver que cela n’a pas été falsifié en cas d’enquête.
Je peux dénombrer une cinquantaine de malades guéris depuis deux mois, en dehors de ceux que je n’ai pas pu recenser depuis la date de la mise à disposition du médicament « Stop Sissi ». Cependant, 2000 dossiers sont en cours. Souvent le malade guéri ne retourne plus voir son docteur pour dire qu’il est guéri. C’est ce qui fait la difficulté pour dénombrer le nombre exact de patients guéris.
Vos produits sont certifiés par quel organisme ?
Oumarou Oubda : C’est l’OOAS et le ministère de la Santé du Burkina Faso qui ont validé la perspicacité de la plante, puisque c’est la plante qui est notre matière première. Nous sommes allés analyser la plante pour savoir si elle n’est pas toxique et nous avons constaté qu’elle a déjà été analysée par l’OOAS et les preuves sont sur le site web de cette organisation.
Nous avons entendu dire que vous ne commercialisez pas le produit. Qu’en est-il exactement ?
Oumarou Oubda: L’hôpital n’est pas un site commercial mais on ne part pas les mains vides pour dire que ce n’est pas un produit commercial. Cela ne veut pas dire qu’on l’obtient gratuitement. La santé gratuite n’existe pas, si elle existe, c’est qu’elle est subventionnée. Ce produit s’obtient sur commande. J’insiste, ce n’est pas un produit commercial dont on marchande le coût.
Il faut demander à la personne d’être patiente et de suivre les consignes que nous allons lui donner.
Expliquez-nous comment se présente un cas pratique de malade qui vient vous consulter ?
Oumarou Oubda : Le produit est une poudre que je dois remettre à la personne ou à l’enfant malade. Mais avant de le lui remettre pour consommation, j’explique aux parents et à l’enfant leurs responsabilités. Je demande aux parents de s’entendre pour aider l’enfant à sortir de son addiction. Par la suite, le produit est donné à l’enfant pour consommation. Cependant, le patient doit venir avec sa cigarette, sa drogue ou sa boisson. Ce produit consommé par le patient va lui ôter l’envie de fumer, de consommer l’alcool ou la drogue.
Combien de temps dure le traitement ?
Oumarou Oubda :Le traitement dure un mois en général. Pour le moment, personne n’a dépassé un mois.
Aujourd’hui, il y a des produits de tradipraticiens que l’on retrouve en pharmacie. Est-ce que vous envisagez de commercialiser le médicament dans les pharmacies ?
Oumarou Oubda :Jamais. « Stop Sissi » ne sera jamais commercialisé par qui que ce soit, parce que ce n’est pas en prenant le produit seulement que ça marche. Même si je vous donne tout le sac de produit, vous n’allez pas pouvoir sauver une seule personne. Il faut un conditionnement psychologique du patient pour que le produit soit efficace.
Quand j’ai découvert le produit, je l’ai essayé et j’ai trouvé que cela ne marchait pas, et j’ai fait six mois de recherches pour comprendre pourquoi le produit n’a pas marché et j’ai fini par comprendre. C’est également au cas par cas que le patient est consulté.
Cette connaissance est un don. Ce n’est pas du mysticisme. J’ai développé mon intelligence et j’ai su comment faire marcher le produit. Ce produit soigne également la pneumonie et les infections respiratoires, les troubles de sommeils et il purifie le corps.
Source : AIP
