Le fait est que les sources concernant la mise à l’emploi et les résultats d’utilisation de M1K ne courent pas les rues. En conséquence, difficile de savoir à quoi s’exposent concrètement les « cyber » belligérants. Mais comme l’explique Zataz, la première initiative de masse, qui a consisté à parasiter divers sites web russes grâce à des connexions simultanées, pouvait notamment exposer l’adresse IP de celles et ceux y prenant part, à moins de posséder un VPN performant.
D’autant qu’employer un tel logiciel « inconnu » de la grande majorité des internautes expose d’autant plus à de potentiels risques de fuites des informations contenues sur votre appareil, et plus encore. En somme, on ne saurait que trop vous recommander d’être très prudent si vous souhaitez rejoindre l’IT Army of Ukraine, sans compter que mener une cyberattaque demeure une activité illégale.
En attendant, alors que les Anonymous multiplient les cyberattaques ciblées contre la Russie, Zataz dénombre pas moins de 90 groupes activistes prenant part à la cyberguerre entre l’Ukraine et la Russie. Et l’Ukraine a, cette fois, l’avantage en nombre, puisque 56 revendiquent se battre pour Kiev, contre 34 pour Moscou.
Source : clubic