L’Ecole des mines et de métallurgie de Moanda (E3MG) a tenu son premier conseil d’administration de l’année, le 28 mars à Libreville. Les administrateurs se sont réjouis de ce que l’école attire de plus en plus d’étudiants de la Communauté économique et monétaire de la l’Afrique centrale (Cemac), concrétisant de plus en plus ses ambitions sous-régionales.
Les ambitions sous-régionales l’Ecole des mines et de métallurgie de Moanda (E3MG) se concrétisent. A la faveur du conseil d’administration de l’établissement, le 28 mars à Libreville, les administrateurs se sont réjouis de ce que l’école attire de plus en plus d’étudiants en provenance des pays de la Communauté économique et monétaire de la Cemac (Cemac).
«Nous avons également abordé la rentrée de la promotion 5 qui, cette fois-ci, a été caractérisée par l’entrée à l’école des mines, d’un certain nombre d’étudiants venant des autres pays de l’espace Cemac», a déclaré le Président du conseil d’administration (PCA) de l’E3MG. «L’école commence à prendre sa dimension sous-régionale et se positionne comme un établissement d’excellence dans le secteur des mines et la métallurgie, offrant des capacités de formation de très haut niveau», a ajouté Maurice Ndziba.
Réduire les charges en 2022
L’employabilité des étudiants après la sortie de la 3e promotion au début de cette année, était également un point à l’ordre du jour des travaux. «L’école ne produit pas de chômeurs. Il y a une adéquation entre la formation de nos diplômés et leur employabilité. Sur ce terrain, en ce qui concerne la 3e promotion, 80% des diplômés ont déjà obtenu un emploi et pour les autres 20%, les documents sont plutôt en bonne évolution», s’est réjoui Maurice Ndziba. Le conseil d’administration a également réitéré la nécessité de réduire les charges de l’école afin de capitaliser le budget de 1,747 milliard de francs CFA pour l’exercice 2022.
Celui-ci est vampirisé par les factures d’eau, électricité et Internet. «Et cela grève terriblement les comptes de l’école. Donc, nous avons introduit un dossier auprès des autorités compétentes pour que l’école bénéficie d’un statut d’utilité publique. Et il se trouve que ce dossier a bien évolué, l’horizon du statut d’utilité publique est à portée de main. A partir de ce moment-là, les facturations de la SEEG et l’Aninf, devront enregistrer une baisse significative», a conclu le PCA de l’E3MG.
Source : alibreville