Le ministère ukrainien de la Transformation numérique a lancé son Meta History Museum of War. Ce musée en ligne relate la guerre menée contre la Russie, mais par le biais de NFT .
Les NFT (jetons non fongibles) font aussi partie de la guerre de l’information qui se joue entre l’Ukraine et la Russie. Ce vendredi, le ministère ukrainien de la Transformation numérique a lancé son Meta History Museum of War. Hébergé sur les réseaux Ethereum et Polygon, précise Forkast, ce dernier vise à relater les grandes étapes du conflit, mais aussi (et surtout ?) à lever des fonds.
L’attractivité des NFT exploitée par l’Ukraine
Pour l’Ukraine, le recours aux NFT présente un double intérêt. Le premier est strictement pratique : les NFT ne peuvent être ni supprimés ni modifiés une fois qu’ils sont enregistrés sur la blockchain . Impossible donc pour la Russie d’y faire quoi que ce soit. Le second est cette fois financier : chacun des NFT affiché dans ce musée en ligne a préalablement été vendu au prix de 0,15 ETH (soit un peu plus de 450 euros).
Le gouvernement ukrainien explique que les sommes perçues par ce biais sont destinées à l’aide militaire et civile. On apprend par ailleurs que les NFT qui n’ont pas encore trouvé preneur resteront dissimulés jusqu’à une future acquisition. Une approche qui permet de « dévoiler la vérité en achetant de la Meta Histoire », indique le ministère ukrainien de la Transformation numérique.
Des crypto pour l’effort de guerre
Notons que les crypto-monnaies ont quant à elles déjà permis à l’Ukraine de récupérer d’importantes sommes d’argent pour aider à la défense de son sol contre les forces russes. Forkast évoque ainsi près de 100 millions de dollars reçus à ce jour via des organisations autonomes décentralisées ou des financements directs.
La collection du Meta History Museum of War est quoi qu’il en soit accessible à cette adresse . Ses NFT retracent les différentes étapes de l’invasion russe au travers de visuels (animés ou non) mêlant artwork et captures d’écrans de tweets ou de reportages.