Contacté par The Register à propos de ces découvertes, Google a indiqué que les informations partagées par Douglas Leith étaient justes. « Nous accueillons les partenariats – et les réactions – des universitaires et des chercheurs, y compris ceux du Trinity College », a indiqué un porte-parole du groupe. « Nous avons travaillé de manière constructive avec cette équipe pour répondre à ses commentaires, et nous continuerons à le faire », a-t-il ajouté.
Douglas Leith se montre toutefois assez circonspect sur les modifications que Google se propose d’apporter. « Ils promettent d’introduire une option dans l’application Messages pour permettre aux utilisateurs de refuser la collecte de données, mais que cette option ne couvrira pas les données que Google considère comme « essentielles », c’est-à-dire qu’ils continueront à collecter certaines données même si les utilisateurs refusent », explique-t-il.
« Dans mes tests, j’avais déjà choisi de ne pas accepter la collecte de données pour Google, en désactivant l’option « Utilisation et diagnostics » dans les paramètres de l’appareil, et les données que j’ai communiquées étaient donc déjà considérées comme essentielles par Google ».
Autre motif d’inquiétude pour le chercheur : l’anonymisation de ces données collectées et partagées vers Google n’est visiblement pas au rendez-vous. « Les données de connexion envoyées par Google Play Services sont marquées de l’identifiant Google Android, qui peut souvent être associé à l’identité réelle d’une personne – les données ne sont donc pas anonymes », ajoute-t-il.
Pour faire court, Google n’est visiblement au point avec le RGPD qu’en façade.
Source : clubic