Le nombre d’établissements scolaires fermés au Burkina Faso pour cause d’attaques terroristes, enregistre une hausse selon un bilan établi au premier trimestre 2022.Nonobstant cette situation, des écoles parviennent à ouvrir de nouveau avec courage et détermination.
Le rapport statistique mensuel de données d’éducation en situation d’urgence, fait état de 278 écoles nouvellement fermées au Burkina Faso à la date du 28 février 2022.Ce chiffre porte à 3.683 le total des établissements scolaires fermés pour cause du terrorisme.Les données du précédent rapport affichaient 3.405 écoles fermées.Les différents ordres d’enseignement du préscolaire au secondaire sont impactés par cette situation de blocage scolaire malencontreux.Six(06) des huit(08) régions du pays en proie aux incursions terroristes, ont connu un accroissement du nombre d’écoles fermées. Il s’agit des régions du Nord, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est, du Centre-Nord, de l’Est et du Sahel.Parmi ces régions, 2 d’entre elles enregistrent les taux les plus élevés en termes d’écoles fermées.Ce sont : La région du Sahel avec 26,74 %, et la région de l’Est avec 23,16 %.
En dépit de cette situation préoccupante, 161 établissements selon le rapport, ont pu ouvrir de nouveau les classes.Elles se répartissent dans les 6 régions suivantes : Boucle du Mouhoun, Cascades, Centre-Est, Centre-Nord, Est, Sahel, qui ont recommencé à dispenser les cours à 37 899 élèves.
Il conviendrait pour les forces armées, d’adapter la stratégie de combat des terroristes à leur rythme de mobilité.Pour ce faire, il conviendrait de faire en sorte , qu’il y ait des hélicoptères stationnés dans d’autres localités autres que Ouagadougou.En effet, le temps de vol d’un hélicoptère qui décolle de Ouagadougou pour les régions du nord, de l’Est etc…est trop long et cela permet aux terroristes de commettre des attaques et disparaitre dans la nature.Comme le confiait une sommité de l’armée, quand un hélicoptère décolle de Ouagadougou, des terroristes en sont informés.Raison pour laquelle , il conviendrait de rapprocher les moyens aériens des chefs lieux de régions exposées aux incursions terroristes récurrentes et mettre en place, un dispositif renforcé de protection de ces avions , contre d’éventuels actes de vandalisme des bandits enturbannés.
Source : aouaga