Les enseignants du fondamental 2, en attente d’intégration, réclament du gouvernement leur incorporation dans la Fonction publique. Pour se faire entendre, ils ont organisé ce lundi 21 février 2022 à Bangui, un sit-in devant le ministère de l’Education nationale.
Alors que nous sommes en 2022, il reste encore 119 places dans le quota d’intégration des enseignants pour l’année 2021. En effet, selon ces enseignants qui attendent l’intégration, plusieurs tentatives d’avoir des informations sur ce reliquat demeurent sans succès. Ce lundi matin, ils ont investi l’esplanade du ministère de l’Education nationale pour avoir de plus amples informations.
Des cadres du ministère, pointés du doigt par les mécontents
Selon les mécontents, malgré la volonté du gouvernement de faire avancer les choses, certains cadres du ministère bloquent le dossier.
« On avait écrit au président de la République, celui-ci avait donné son accord. Mais comme à l’accoutumé au niveau du ministère, ils ont toujours l’habitude de rançonner, le dossier n’avance pas. Nous savons que le dossier est en bonne voie. Mais, c’est le chargé de missions et le directeur des ressources humaines qui font obstacle à cette évacuation » s’insurge Le Roi Mongamba, secrétaire général du bureau des enseignants en instance d’intégration.
Lors de ce sit-in, les représentants de ces enseignants ont pu rencontrer le directeur de cabinet du ministre de l’Education nationale. Ce dernier leur a indiqué que le reliquat de 119 personnes qui devait être intégrées est tombé dans la masse.
Un dossier inclus dans le budget de 2022 ?
« Nous nous sommes rencontrés avec le directeur de cabinet. Il nous a fait savoir que le dossier concernant le reliquat de l’intégration n’est pas encore traité. Pour lui, celui-ci est tombé dans la masse et que nous devons attendre le budget 2022 car les budgets 2020 et 2021 sont déjà réalisés et aujourd’hui irrécupérables » souligne Judicaël Térence Adrisse, un des représentants.
Par ailleurs, dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka en janvier 2022, le directeur des ressources humaines avait indiqué que ce reliquat était de 19 personnes ; et que le gouvernement avait déjà retenu les enseignants concernés par cette intégration. Le ministère de l’Education nationale, à l’issue de cette nouvelle manifestation, n’a pas encore officiellement réagi.
Source : abangui